Skip to main content

Mois : octobre 2025

Epaule instable ? Luxation de l’épaule ?

L’instabilité consiste en un mouvement excessif de la tête humérale dans la glène qui peut se manifester par de la douleur ou de l’appréhension. Dans certains cas, il peut se produire une luxation lors d’un traumatisme avec un choc direct sur le bras, lors d’un mouvement en position d’armer ou lors d’une force postérieure sur l’humérus.

L’instabilité postérieure et multidirectionnelle existent également.

Traitement conservateur ou chirurgie ? 

Afin de savoir si le traitement sera conservateur ou chirurgical, un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste est nécessaire.

Traitement chirurgical

La chirurgie est principalement effectuée chez les athlètes masculins, âgés entre 14 et 25 ans, pratiquant des sports de contact, ayant une perte osseuse, présentant un haut degré d’incapacité et de douleurs, etc.

Les types de chirurgies de l’instabilité (chirurgie de Latarjet, chirurgie de Bankart) ont pour but de retrouver une épaule stable, indolore, capable de produire suffisamment de force, de mobilité et de stabilité, afin de retrouver le niveau d’activité souhaité par le patient. 

Quelle rééducation en kinésithérapie ?

La rééducation de l’instabilité (opérée ou non) a pour objectif d’obtenir une épaule stable, mobile et sans appréhension. Elle consiste en un renforcement de la coiffe des rotateurs et des muscles stabilisateurs de l’épaule.

La première phase de la rééducation consistera en une phase de protection/cicatrisation tout en permettant une certaine mobilité selon les conseils de votre kinésithérapeute. Par la suite, un travail de renforcement sera conduit afin d’évoluer progressivement vers une phase de puissance et vers un retour au sport.

Qu’est-ce qu’une capsulite rétractile ?

La capsulite rétractile, connue également sous le nom d’épaule gelée, est une pathologie de l’épaule fréquente créant des remaniements inflammatoires importants. Celle-ci se manifeste par un développement progressif de la douleur et par la perte de mouvements actifs et passifs de l’épaule (raideur).

D’où ça vient ? Chez qui ?

Généralement, la capsulite rétractile se déclenche sans raison connue. Cependant, il existe de nombreux facteurs de risque établis tels que le diabète, le fait d’être une femme, des facteurs génétiques, le fait d’être âgé entre 45 et 60 ans, une chirurgie récente, des troubles de la thyroïde, …

Mode d’installation ? Symptômes ?

La capsulite rétractile est principalement divisée en deux grandes phases :

  • Une première phase (= phase chaude) qui consiste en l’apparition d’importantes douleurs, constantes et nocturnes. L’impact dans la vie quotidienne est très important. Cette phase dure en général de 1 mois et demi à 6 mois.
  • Une seconde phase (= phase froide) caractérisée par l’apparition progressive d’une raideur de l’épaule. Durant cette phase, il persiste encore des douleurs mais elles sont généralement moins handicapantes notamment durant la nuit.

La capsulite est une pathologie longue, pouvant durer de 1 an à 4 ans. Cependant, cette pathologie reste bénigne !

Quel traitement ?

Le traitement est conservateur dans 90% des cas et la chirurgie est rarissime. Le traitement le plus efficace consiste en un traitement médical associé à une rééducation en kinésithérapie.

Dans un premier temps, lors de la phase chaude, il est très recommandé d’effectuer une infiltration corticostéroidienne afin de diminuer la douleur et de raccourcir le délais de guérison. L’infiltration combinée à des exercices spécifiques expliqués par votre kinésithérapeute est plus efficace que de réaliser l’infiltration de manière isolée.  

Dans un second temps, lors de la phase froide, la kinésithérapie prend toute son importance. L’objectif est de récupérer progressivement la fonction de l’épaule et de ne plus sentir de douleur. La rééducation est basée sur l’apprentissage et la réalisation d’exercices spécifiques ainsi que des techniques de mobilisations.

La bosse de bison

La bosse de bison est une accumulation de graisse sous-cutanée localisée à la base de la nuque. Dans le langage médical, on appelle cela un lipome sous-cutané. C’est quelque chose de tout-à-fait bénin, mais qui peut dans certains cas occasionner des douleurs musculosquelettiques dans la région cervicale et thoracique, en plus des possibles complexes esthétiques. Le volume de la bosse peut augmenter avec le temps, mais ce n’est pas systématique.

Généralement, cette bosse n’a pas de cause d’apparition particulière, mais il existe des facteurs de risque : déséquilibre hormonal (maladie, ménopause), obésité, médication régulière de composants stéroïdiens, ostéoporose.

Le diagnostic est posé par le médecin sur base d’un examen clinique et d’une échographie.

Il est possible de diminuer le volume de cette bosse en jouant sur certains facteurs de risque (nutrition, hormone, médication). Pour diminuer les douleurs, des exercices de renforcement et d’étirement du dos sont recommandés. L’ostéopathie peut aider à diminuer vos douleurs, et la kinésithérapie peut ensuite vous conseiller quelques exercices d’étirement et de renforcement du dos à réaliser. On parle de chirurgie (liposuccion, ablation du lipome) seulement si les traitements proposés juste avant ne fonctionnent pas.