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Auteur/autrice : cabinet

Micronutrition : Comment Préparer Votre Corps à l’Automne grâce à une Alimentation Saine

Micronutrition : Comment Préparer Votre Corps à l’Automne grâce à une Alimentation Saine

L’automne marque un moment de transition important pour le corps. Le changement de température, la baisse de la lumière naturelle et les modifications dans notre alimentation peuvent fragiliser notre organisme. Pour rester en bonne santé durant cette saison, la micronutrition devient un atout indispensable.

Dans cet article, découvrez comment adapter votre alimentation en automne, quels micronutriments privilégier et pourquoi il est important de consulter votre kinésithérapeute pour un accompagnement global.

Qu’est-ce que la micronutrition ?

La micronutrition se concentre sur l’apport en vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides gras essentiels. Ces micronutriments sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps. Contrairement aux macronutriments (protéines, glucides, lipides), qui fournissent de l’énergie, les micronutriments soutiennent des fonctions essentielles telles que l’immunité, la gestion du stress et la récupération musculaire.

Pourquoi la micronutrition est-elle essentielle en automne ?

L’automne est une saison exigeante pour le corps. Plusieurs facteurs peuvent affecter notre santé :

  • Baisse des températures : L’organisme doit dépenser plus d’énergie pour maintenir sa température corporelle, ce qui peut affaiblir le système immunitaire.
  • Manque de lumière : La diminution de la lumière naturelle peut perturber notre horloge biologique, entraînant fatigue et baisse de moral.
  • Changement dans l’alimentation : L’automne marque souvent une transition vers des aliments plus riches, mais parfois moins nutritifs.

Adapter sa micronutrition permet de compenser ces changements et de renforcer notre corps pour mieux affronter les défis de l’automne.

Les micronutriments clés pour l’automne

  1. Vitamine D : En automne, avec la réduction de l’exposition au soleil, il est crucial de combler la baisse de production de vitamine D. Elle joue un rôle essentiel dans le renforcement du système immunitaire. Les poissons gras (comme le saumon et le maquereau) sont de bonnes sources alimentaires, mais une supplémentation peut aussi être recommandée.
  2. Magnésium : Le stress et la fatigue saisonnière sont des phénomènes fréquents à l’automne. Le magnésium, que l’on trouve dans les amandes, les noix et les légumes verts, est un nutriment incontournable pour soutenir le système nerveux et favoriser la relaxation musculaire.
  3. Oméga-3 : Les oméga-3, présents dans les graines de lin, les noix et les poissons gras, ont des effets anti-inflammatoires et sont essentiels pour le bon fonctionnement du cœur et du cerveau.
  4. Zinc et sélénium : Ces deux oligo-éléments sont essentiels pour renforcer les défenses immunitaires. On les retrouve notamment dans les fruits de mer et les céréales complètes.
  5. Vitamines B : Indispensables pour combattre la fatigue, les vitamines du groupe B soutiennent la production d’énergie et sont présentes dans les œufs, les légumineuses et les légumes verts.

Conseils pratiques pour intégrer la micronutrition en automne

  1. Privilégiez les aliments de saison : L’automne offre une grande variété de légumes riches en nutriments : courges, choux, champignons, pommes, etc. Intégrez-les dans vos repas pour profiter de leurs bienfaits.
  2. Restez bien hydraté : Malgré la baisse des températures, l’hydratation est essentielle. L’eau, les tisanes et les bouillons vous aideront à maintenir un bon équilibre hydrique.
  3. Envisagez les compléments alimentaires : Si vous avez des carences en micronutriments, une complémentation (sur avis médical) peut être nécessaire pour combler vos besoins.

Le rôle du kinésithérapeute dans l’accompagnement micronutritionnel

En tant que kinésithérapeutes, nous adoptons une approche globale du bien-être. La micronutrition peut jouer un rôle important dans la prévention et la récupération des blessures. Une alimentation adaptée permet non seulement de renforcer le corps, mais aussi de mieux récupérer après une séance de kinésithérapie.

Si vous ressentez des baisses d’énergie ou si vous souhaitez préparer votre corps aux défis de l’automne, n’hésitez pas à nous consulter. Nous vous proposerons un accompagnement personnalisé, incluant des conseils en micronutrition pour optimiser votre santé.

Vertiges

VPPB : vertiges paroxystiques positionnels bénins

L’oreille interne :

Vertiges paroxystiques positionnels bénins (VPPB) :

Le système vestibulaire périphérique est un complexe sensoriel crucial pour notre perception de l’équilibre. Il est composé de cinq types de capteurs différents dans chaque oreille : les trois canaux semi-circulaires (latéral, antérieur et postérieur) et les deux organes otolithiques (utricule et saccule), soit dix récepteurs au total. Ces récepteurs, constitués de cellules ciliées immergées dans le liquide endolymphatique, sont essentiels pour détecter les mouvements de la tête et maintenir l’équilibre.

Fonctionnement du système vestibulaire :

Trois systèmes sensoriels participent à la fonction vestibulaire : le vestibule, la vision et la proprioception. Lorsque la tête bouge, les canaux semi-circulaires détectent le mouvement, tandis que la vision et les muscles du cou fournissent des informations complémentaires pour maintenir l’équilibre. Cette intégration sensorielle se fait dans les noyaux vestibulaires du tronc cérébral, avec la participation du cervelet vestibulaire.

Vertiges paroxystiques positionnels bénins (VPPB) :

Les VPPB constituent environ un tiers des cas de vertiges. Ils se manifestent généralement par des épisodes violents et rotatoires, déclenchés par des changements de position de la tête, tels que se coucher, se lever ou tourner rapidement. Le nystagmus, des mouvements rythmiques des yeux associés aux mouvements de la tête, est caractéristique des VPPB et peut être détecté à l’aide de manœuvres spécifiques.

Diagnostic des VPPB :

Les VPPB sont généralement diagnostiqués par des manœuvres de provocation visant à déclencher le nystagmus positionnel. La manœuvre de Dix & Hallpike est utilisée pour diagnostiquer un VPPB du canal semi-circulaire postérieur, tandis que la manœuvre de Pagnini-McClure est employée pour le canal semi-circulaire latéral. Ces manœuvres permettent de déclencher le nystagmus caractéristique, caractérisé par une latence, une fatigabilité et une direction géotropique.

Traitement des VPPB :

Le traitement des VPPB implique des manœuvres thérapeutiques visant à déloger les débris otolithiques responsables des symptômes. Elles sont effectuées sur une table et visent à déplacer les débris otolithiques vers des positions où ils ne causent plus de symptômes. Les manœuvres les plus couramment utilisées sont les manœuvres d’Epley (pour le canal latéral) et de Sémont simplifiée (pour le canal postérieur).

Conseils et conséquences :

Il est conseillé au patient d’éviter les extensions cervicales qui pourraient favoriser le retour des otolithes dans le canal postérieur. Il lui sera recommandé de dormir redressé sur quelques oreillers et d’éviter les activités potentiellement déclencheur comme les visites chez le coiffeur ou chez le dentiste, durant quelques jours après le traitement. Parfois, le lendemain suivant une manœuvre efficace, certains patients peuvent ressentir une sorte de pseudo-ébriété permanente et désagréable alors que les vertiges positionnels ont disparu.

Le traitement des douleurs lombaires et cervicales par la kinésithérapie

Les douleurs lombaires et cervicales, qui représentent l’une des principales causes d’incapacité dans le monde, sont souvent prises en charge par la kinésithérapie. La littérature scientifique soutient l’efficacité des interventions kinésithérapeutiques telles que les techniques de mobilisation et les exercices spécifiques de stabilisation musculaire. Ces traitements visent à améliorer la « posture », à réduire la douleur et à restaurer la fonction articulaire.

Des études montrent que la rééducation active, centrée sur l’amélioration de la flexibilité et du tonus musculaire, favorise la prévention des récidives. L’approche combinée de techniques manuelles et d’exercices de renforcement permet non seulement de soulager la douleur aiguë, mais aussi de traiter les causes sous-jacentes, telles que des déséquilibres musculaires ou des tensions articulaires

Manipulations cervicales en ostéopathie

Pour beaucoup d’individus, la vision de l’ostéopathie se résume à des craquements à tout-va et à ce qu’on retrouve généralement dans les films d’action, à savoir une tête tournée brutalement avec un craquement retentissant. Ces préjugés aboutissent souvent à une méfiance, voire à une phobie de l’ostéopathie.

Mais qu’en est-il réellement ?

La littérature scientifique nous a montré encore récemment que l’amplitude de la rotation exercée par le praticien lors d’une manipulation cervicale n’est pas assez élevée pour provoquer une modification hémodynamique dans l’artère vertébrale controlatérale à la rotation, ni une modification de l’architecture des artères. En d’autres termes, la force exercée n’est pas suffisante pour générer des dommages au niveau artériel et cérébral. Les manipulations cervicales sont donc sans risque, sans augmentation d’incidents cérébro-vasculaires tels que les AVC ou les dissections aortiques 1–4.

Pourquoi manipule-t-on la région cervicale ?

Il existe de multiples raisons qui poussent les patients à consulter un ostéopathe, et ainsi de multiples traitement spécifiques aux besoins des patients. Dans la plupart des motifs de consultation, un blocage articulaire est présent et c’est dans ce cas précis qu’intervient la manipulation, laquelle permettra de redonner de la mobilité au niveau d’un étage ou de plusieurs étages vertébraux. Rappelons quand même que la manipulation ne constitue pas l’unique technique utilisée par l’ostéopathe lors d’une séance. Elle s’inscrit au contraire dans un ensemble de techniques permettant une amélioration positive des symptômes décrits par le patient et objectivés par le thérapeute.

Contre-indications à la manipulation ?

Traumatisme, intervention chirurgicale, fragilité osseuse, fragilité vasculaire, tumeur ou cancer.

Références ?

1.          Anderst WJ, Gale T, LeVasseur C, Raj S, Gongaware K, Schneider M. Intervertebral kinematics of the cervical spine before, during, and after high-velocity low-amplitude manipulation. Spine J. 2018;18:2333‑42.

2.          Guan T, Zeng Y, Qi J, Qin B, Fu S, Wang G, et al. Effects of Cervical Rotatory Manipulation on Internal Carotid Artery in Hemodynamics Using an Animal Model of Carotid Atherosclerosis: A Safety Study. Med Sci Monit. 2019;25:2344‑51.

3.          Moser N, Mior S, Noseworthy M, Côté P, Wells G, Behr M, et al. Effect of cervical manipulation on vertebral artery and cerebral haemodynamics in patients with chronic neck pain: a crossover randomised controlled trial. BMJ Open. 2019;9:e025219.

4.          Yelverton C, Wood JJ, Petersen DL, Peterson C. Changes in Vertebral Artery Blood Flow in Different Head Positions and Post–Cervical Manipulative Therapy. J Manipulative Physiol Ther. 2020;43:144‑51.

épaule instable ? Luxation de l’épaule ?

L’instabilité consiste en un mouvement excessif de la tête humérale dans la glène qui peut se manifester par de la douleur ou de l’appréhension. Dans certains cas, il peut se produire une luxation lors d’un traumatisme avec un choc direct sur le bras, lors d’un mouvement en position d’armer ou lors d’une force postérieure sur l’humérus.

L’instabilité postérieure et multidirectionnelle existent également.

Traitement conservateur ou chirurgie ? 

Afin de savoir si le traitement sera conservateur ou chirurgical, un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste est nécessaire.

Traitement chirurgical

La chirurgie est principalement effectuée chez les athlètes masculins, âgés entre 14 et 25 ans, pratiquant des sports de contact, ayant une perte osseuse, présentant un haut degré d’incapacité et de douleurs, etc.

Les types de chirurgies de l’instabilité (chirurgie de Latarjet, chirurgie de Bankart) ont pour but de retrouver une épaule stable, indolore, capable de produire suffisamment de force, de mobilité et de stabilité, afin de retrouver le niveau d’activité souhaité par le patient. 

Quelle rééducation en kinésithérapie ?

La rééducation de l’instabilité (opérée ou non) a pour objectif d’obtenir une épaule stable, mobile et sans appréhension. Elle consiste en un renforcement de la coiffe des rotateurs et des muscles stabilisateurs de l’épaule.

La première phase de la rééducation consistera en une phase de protection/cicatrisation tout en permettant une certaine mobilité selon les conseils de votre kinésithérapeute. Par la suite, un travail de renforcement sera conduit afin d’évoluer progressivement vers une phase de puissance et vers un retour au sport.

Qu’est-ce qu’une capsulite rétractile ?

La capsulite rétractile, connue également sous le nom d’épaule gelée, est une pathologie de l’épaule fréquente créant des remaniements inflammatoires importants. Celle-ci se manifeste par un développement progressif de la douleur et par la perte de mouvements actifs et passifs de l’épaule (raideur).

D’où ça vient ? Chez qui ?

Généralement, la capsulite rétractile se déclenche sans raison connue. Cependant, il existe de nombreux facteurs de risque établis tels que le diabète, le fait d’être une femme, des facteurs génétiques, le fait d’être âgé entre 45 et 60 ans, une chirurgie récente, des troubles de la thyroïde, …

Mode d’installation ? Symptômes ?

La capsulite rétractile est principalement divisée en deux grandes phases :

  • Une première phase (= phase chaude) qui consiste en l’apparition d’importantes douleurs, constantes et nocturnes. L’impact dans la vie quotidienne est très important. Cette phase dure en général de 1 mois et demi à 6 mois.
  • Une seconde phase (= phase froide) caractérisée par l’apparition progressive d’une raideur de l’épaule. Durant cette phase, il persiste encore des douleurs mais elles sont généralement moins handicapantes notamment durant la nuit.

La capsulite est une pathologie longue, pouvant durer de 1 an à 4 ans. Cependant, cette pathologie reste bénigne !

Quel traitement ?

Le traitement est conservateur dans 90% des cas et la chirurgie est rarissime. Le traitement le plus efficace consiste en un traitement médical associé à une rééducation en kinésithérapie.

Dans un premier temps, lors de la phase chaude, il est très recommandé d’effectuer une infiltration corticostéroidienne afin de diminuer la douleur et de raccourcir le délais de guérison. L’infiltration combinée à des exercices spécifiques expliqués par votre kinésithérapeute est plus efficace que de réaliser l’infiltration de manière isolée.  

Dans un second temps, lors de la phase froide, la kinésithérapie prend toute son importance. L’objectif est de récupérer progressivement la fonction de l’épaule et de ne plus sentir de douleur. La rééducation est basée sur l’apprentissage et la réalisation d’exercices spécifiques ainsi que des techniques de mobilisations.

Et si on profitait du soleil pour aller courir. ☀

Oui mais comment choisir une bonne chaussure ? Minimaliste, Maximaliste c’est quoi ? Et surtout laquelle me convient le mieux ? Il n’y a pas d’études qui prouvent que l’une est meilleure que l’autre. Une bonne chaussure est avant tout une chaussure qui vous correspond et qui ne vous crée pas de blessures. Certaines personnes vont se sentir bien dans des chaussures maximalistes car ils seront plus soutenus. D’autres vont préférer plus de légèreté avec des chaussures minimalistes…. Le principal dans la course c’est que vous preniez du plaisir en allant courir, que vous ayez de bonnes sensations mais surtout que vous y alliez progressivement et que vous écoutiez votre corps pour ne pas vous blesser. À partir du moment où vous commencez à vous blesser, à avoir des douleurs au niveau du genou, du dos, du tendon d’Achille, du mollet,… il pourrait être intéressant de faire une transition vers un autre type de chaussures. ⛔ Mais attention, un changement doit se faire de manière progressive et sous conseils de professionnels pour ne pas brusquer votre corps. Pour plus de conseils consultez un proffessionel.

Quels sont les 10 commandements à suivre pour une personne diabétique :

1. Inspectez vos pieds tous les jours.

2. Ne marchez pas pieds nus.

3. En cas de lésions ou colorations anormales, consultez votre médecin ou podologue.

4. Lavez vos pieds tous les jours et séchez les consciencieusement entre les doigts, évitez les bains de pieds.

5. Hydratez vos pieds tous les jours.

6. Ne coupez pas vos ongles vous même, limez les ou consultez votre podologue.

7. En cas de kératose, ampoule, … consultez votre podologue car vous risquez de vous blesser.

8. Portez des chaussettes en coton souple et changez-les chaque jour.

9. Optez pour des chaussures à embout large sans coutures épaisses qui pourraient vous blesser.

10. N’exposez pas vos pieds à des surfaces chaudes (radiateur, feu,…) pour éviter les brulures.

Quand se rendre chez le podologue?

  1. -Suite à un avis médical.
  2. – Vous êtes diabétique.
  3. – Vous ressentez des douleurs aux pieds.
  4. – Vous n’arrivez plus à prendre soin de vos pieds.
  5. – Vous avez une marche anormale créant des conflits aux pieds, genoux, hanche, dos…
  6. – Vous nécessitez des semelles.
  7. – Vous souhaitez un conseil sur vos chaussures.

Pourquoi un patient diabétique doit consulter un podologue ?

Le diabète s’attaque dans un premier temps aux vaisseaux périphériques du corps (pieds et mains). La vascularisation périphérique est alors moins bonne et les plaies peuvent cicatriser moins vite, entrainant de gros problèmes à long terme. De plus, les nerfs périphériques peuvent également être touchés entrainant une perte de sensation au niveau du pied. Il est donc indiqué de consulter votre podologue pour qu’il puisse faire un bilan de votre sensibilité et ainsi identifier les risques pour éviter toute aggravation.

Quelle est la durée de vie d’une paire de semelles ?

C’est une question très relative à l’usage du patient. Les matériaux constituant nos semelles ont une durée de vie d’au moins deux ans. Cependant, tout va dépendre de l’usage que vous avez des semelles. Une personne qui court 20km 3x par semaine avec ses semelles, les usera beaucoup plus vite qu’une personne qui ne les met que le WE pour aller promener son chien. L’usure ne se voit pas toujours mais la correction appliquée peut être diminuée avec le temps. C’est pourquoi il est important de consulter votre podologue tous les ans après la remise de semelles.

« Lombalgies… le mal du siècle. »

On la surnomme « le mal du siècle » et cela se comprend quand on lit les chiffres ; entre 65 et 85 % de la population adulte souffre de lombalgie au moins une fois dans sa vie. Mais que faire quand on souffre de lombalgie ? On distingue deux catégories de lombalgie, les lombalgies chroniques et les aigues. On considère une lombalgie comme aigue lorsque la douleur est présente depuis moins de 3 semaines. La place du kinésithérapeute est tout aussi importante dans la prise en charge qu’elle soit chronique ou aigue. Les recommandations pour la prise en charge de la lombalgie aigue sont :

1. Exercices de renforcement du tronc

2. Thérapie manuelle

3. Éducation thérapeutique du patient

Les recommandations pour la prise en charge de la lombalgie chronique sont :

1. Exercices de renforcement et d’endurance du tronc

2. Thérapie manuelle

3. Travail du contrôle moteur

4. Exercices de mobilité du tronc

5. Éducation thérapeutique du patient. Consulter un kinésithérapeute est donc primordial lorsque l’on souffre de ce type de douleur. Il va dans un premier temps poser un diagnostic sur l’origine de vous douleurs pour ensuite établir un plan de traitement afin de soulager vos douleurs et prévenir les récidives.

Qu’est-ce que la thérapie manuelle pédiatrique ?

La thérapie manuelle pédiatrique est une branche spécifique de la kiné pédiatrique qui va
regrouper des manipulations articulaires et techniques manuelles afin de soulager l’enfant et
de le ramener dans son schéma physiologique.
On va prendre en charge l’enfant dans sa globalité et l’aborder dans son complexe bio-psycho-social.
En pédiatrie, on va avoir recours à la thérapie manuelle pour toute sorte de pathologie : les
torticolis, les plagiocéphalies, les RGO, les troubles respiratoires, troubles de la marche,
otites, sinusites, coliques,…
Les séances sont toujours accompagnées de conseils aux parents afin de renforcer les effets
de la thérapie à la maison.

A l’aide mon BB a une bronchiolite !!

A l’aide mon BB a une bronchiolite !! On le sait, dès que le temps se rafraichit, notre bébé est vite sujet aux bronchiolites ! On voit notre enfant enchainer les quintes de toux et avoir le nez qui coule beaucoup et on s’inquiète. Pas de stress !!

Voici quelques conseils dès les premiers symptômes :

1. Nettoyer lui le nez au sérum physiologique au moins 3x/jour.

2. Humidifier son environnement : mettre l’enfant dans une salle-de-bain avec une douche chaude qui coule (type hammam), sécher le linge dans la chambre de l’enfant, aérosols de sérum physiologique 3x/jour, mettre un bol d’eau chaude dans sa chambre.

3. On fractionne les repas. L’estomac du bébé va être rempli de glaires, on va alors fractionner les repas pour éviter les vomissements.

4. Aérer la chambre régulièrement et ne pas la chauffer trop (maximum 20 degrés)

5. Hydratation

6. Kiné respiratoire

Lorsque ces signes apparaissent, allez chez le médecin :

1. Altération de l’état général (sourit moins, dort mal, mange moins (<50% de sa ration habituelle))

2. Gêne pour respirer et thorax qui se creuse

3. Fièvre élevée et mal tolérée

4. Fréquence respiratoire beaucoup plus élevée que d’habitude

Lorsque ces signes apparaissent, allez aux urgences :

1. Pauses respiratoires

2. Refus de s’alimenter

3. Malaises, somnolences.

4. Lèvres bleues

Pour terminer, voici quelques conseils pour prévenir la bronchiolite chez le nourrisson :

1. Nettoyer régulièrement les biberons, tétines, jouets,..

2. Éviter le tabagisme passif

3. Aérer quotidiennement la chambre et les pièces à vivre

Urgence Ostéopathie

Si vous êtes à la recherche d’un ostéopathe d’urgence à Uccle, vous pouvez contacter Medeortho, qui prend en charge les urgences et les traitements rapides pour les douleurs et les blessures. En cas d’urgence, vous pouvez appeler le 02/476.24.16 pour prendre rendez-vous avec un professionnel qualifié et expérimenté. Medeortho est une clinique d’ostéopathie à Uccle qui propose des soins personnalisés et adaptés à chaque patient, afin de soulager la douleur et accélérer la guérison. Que vous ayez besoin d’un traitement le week-end ou en dehors des heures de bureau, Medeortho est là pour vous aider à retrouver votre confort et votre mobilité rapidement et en toute sécurité. N’hésitez pas à contacter Medeortho en cas d’urgence ostéopathique à Uccle.

Soins de santé à Uccle

Si vous recherchez des soins de kinésithérapie à Medeortho, vous trouverez une variété de spécialités disponibles. Les professionnels de la kinésithérapie proposent des services de rééducation fonctionnelle pour aider à réduire la douleur, améliorer la fonction physique et favoriser la guérison. Si vous avez besoin de soins d’ostéopathie à Medeortho, vous pouvez également trouver des praticiens compétents. Les services de physiothérapie, de thérapie manuelle et de traitement sportif sont également disponibles à Medeortho. Que vous ayez besoin de soins de kiné respiratoire ou d’un traitement de rééducation pour une blessure, il existe de nombreux professionnels qualifiés pour répondre à vos besoins. Quels que soient vos besoins en matière de kinésithérapie à Medeortho, il est important de trouver un praticien expérimenté pour vous aider à atteindre vos objectifs de santé.

le crochetage

Le crochetage en kinésithérapie est une technique utilisée pour détendre et décontracter les muscles tendus ou douloureux. Il consiste à utiliser les doigts ( ou le crochet ) pour agripper fermement le muscle et à le tirer doucement pour déclencher un relâchement musculaire. Le crochetage peut être effectué sur différentes parties du corps, telles que le dos, les épaules, les jambes et les bras, pour aider à soulager la douleur et à améliorer la circulation sanguine. C’est une technique couramment utilisée en conjonction avec d’autres techniques de kinésithérapie pour aider à traiter une variété de conditions musculo-squelettiques.

Nos thérapeutes utilisent cette technique.

Drainage lymphatique méthode Leduc

La méthode Leduc de drainage lymphatique est une technique manuelle de massage visant à stimuler le système lymphatique pour améliorer la circulation lymphatique et éliminer les déchets et les toxines du corps. Elle utilise des mouvements doux et des pressions légères sur les ganglions lymphatiques, les vaisseaux lymphatiques et les tissus adjacents pour encourager la circulation de la lymphe. Cette méthode est souvent utilisée pour traiter la rétention d’eau, les douleurs musculaires et les douleurs chroniques.

La technique de mobilisation McKenzie

La technique de mobilisation McKenzie est une approche de la kinésithérapie utilisée pour traiter les douleurs du dos et d’autres problèmes musculo-squelettiques. Elle met l’accent sur l’éducation du patient pour comprendre et gérer son propre problème de santé. Les thérapeutes utilisent des mouvements spécifiques et des positions pour aider à soulager la douleur et améliorer la fonction. Les patients sont encouragés à faire des exercices à la maison entre les séances de kinésithérapie pour renforcer les gains obtenus pendant les séances. La technique de mobilisation McKenzie est considérée comme une approche globale et proactive pour gérer les problèmes musculo-squelettiques.

Vous pouvez contacter notre centre pour une prise en charge McKenzie

L’approche bio-psycho-sociale

L’approche bio-psycho-sociale considère que les problèmes de santé mentale et les comportements sont causés par un mélange de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Cela signifie que les gènes, les expériences de vie, les émotions, les pensées, les relations interpersonnelles et les facteurs sociaux tels que la culture, le statut économique et les politiques peuvent tous influencer la santé mentale et le comportement d’une personne. Cette approche encourage une analyse globale de la personne pour une compréhension complète de leurs problèmes de santé et une intervention efficace.

L’hydrothérapie est-elle efficace pour les patients souffrant de lombalgie chronique ?

Quel est le remède pour guérir la lombalgie chronique ? L’hydrothérapie est-elle efficace pour les
patients souffrant de lombalgie chronique ?

La lombalgie (LBP) est un problème de santé majeur dans le monde entier, avec une prévalence
estimée à environ 7,0 %. La majorité des adultes (60 à 80 %) se plaignent de lombalgie à un moment
ou à un autre de leur vie. 5 à 10 % ceux-ci développeront une lombalgie chronique (Chronic Low Back
Pain).
Les patients souffrant de lombalgie chronique peuvent présenter des douleurs lombaires pendant plus
de 3 mois. Les personnes âgées, les femmes, les travailleurs à domiciles et les personnes ayant un
indice de masse corporelle élevé sont plus susceptibles de souffrir de lombalgie chronique.
Différentes méthodes peuvent être appliquées pour le traitement et la gestion des CLBP, notamment
des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.
L’hydrothérapie est un des traitements non pharmacologiques largement utilisé, dans lequel les
patients se baignent dans de l’eau dont la température est supérieure à 20°C pendant 20 à 30 minutes.
Globalement, il s’agit d’un moyen de traiter les troubles rhumatismaux et musculo-squelettiques qui
peut soulager la douleur et améliorer la fonction dans les troubles musculo-squelettiques.
Les propriétés uniques de l’eau réduisent le stress articulaire ainsi que la charge axiale de la colonne
vertébrale. Dans l’eau, le corps ne pèse plus qu’un huitième de son poids.
De plus, les mouvements continus des membres contre la résistance de l’eau entraînent un
renforcement musculaire et des avantages cardiovasculaires, en particulier chez les sujets ayant une
faible condition physique.
L’exercice ou l’activité physique est vital pour les patients atteints de CLBP afin de les aider à accomplir
leurs activités quotidiennes en renforçant les muscles, en augmentant la capacité aérobique des
muscles lombaires et en favorisant la circulation sanguine locale.
Grace à l’hydrothérapie combiner à la kinésithérapie classique, le mouvement sera moins douloureux
et on pourra renforcer les muscles. Tout cela dans le but de soigner le dos.
L’hydrothérapie s’adresse à tout le monde, quel que soit l’âge ou les aptitudes physiques.
Plusieurs études ont été faites dans le but de prouver l’efficacité de l’hydrothérapie.
Selon l’étude Pires et al. la douleur corporelle générale a été réduite par l’exercice dans l’eau. Dans
l’étude de Baena-Beato et al. le changement d’incapacité après des séances d’hydrothérapie a été
examiné. Ils ont observé une réduction des niveaux de douleur et d’invalidité, ainsi qu’une
amélioration de la qualité de vie, de l’indice de masse corporelle et de la condition physique.
Pour conclure, l’hydrothérapie combinée avec la kinésithérapie classique a des effets bénéfiques pour
le traitement des lombalgies chroniques. N’hésitez pas de prendre contact avec votre Kinésithérapeute
pour plus d’informations.

Alaa Dridi, Kinesitherapeute (Medeortho, David Lloyd)

Abbreviations: CLBP = chronic low back pain, LBP = low back pain

Références:
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incidence, prevalence, and years lived with disability for 328 diseases and injuries for 195 countries,
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future health care utilization. Spine (Phila Pa 1976) 2010;35:1714–20.
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back pain. Stength Cond J 2007;29: 26–37.
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[12] Tsourlou T, Benik A, Dipla K, Zafeiridis A, Kellis S. The effects of a twenty-four-week aquatic training
program on muscular strength performance in healthy elderly women. J Strength Cond Res.
2006;20(4):811–818; doi: 10.1519/R-18455.1.
[13] Baena-Beato PA, Artero EG, Arroyo-Morales M, Robles- Fuentes A, Gatto-Cardia MC, Delgado
Fernandez M. Aquatic therapy improves pain, disability, quality of life, body composition and fitness
in sedentary adults with chronic low back pain. A controlled clinical trial. Clin Rehabil.
2014;28(4):350–360; doi: 10.1177/0269215513504943.
[13] Pires D, Brazete Cruz E, Caeiro C. Aquatic exercise and pain neurophysiology education versus
aquatic exercise alone for patients with chronic low back pain: a randomized controlled trial. Clin
Rehabil. 2015;29(6):538–547; doi: 10.1177/0269215514549033.

Qu’est-ce qu’une prise en charge bio-psycho-sociale ?

Une prise en charge bio-psycho-sociale, que cela signifie-t-il ?

Vous avez peut-être entendu votre médecin ou kinésithérapeute mentionner ces trois mots et vous vous demandez ce que cela peut bien vouloir dire…  Ce concept indique tout simplement que dans la prise en charge d’un patient, différents éléments vont être pris en compte pour évaluer la manière la plus adéquate d’orienter un traitement pour CE patient à CE moment-là.

Le bio ici n’est pas dans votre assiette mais représente l’aspect lésionnel, biomécanique, structurel. L’atteinte d’un ligament dans une entorse par exemple.

Le psycho, vous l’aurez deviné, représente le contexte psychologique dans lequel se trouve le patient. Comment il gère le fait de s’être blessé, de ressentir de la douleur, ce que cela représente pour lui et les émotions qui sont associées avec cette situation.

Quant au social, il concerne l’environnement du patient. Le soutien qu’il peut recevoir, l’impact sur sa vie professionnel et sa limitation de participation aux activités qu’il pratiquait.

Ces différents facteurs auront un impact sur le processus de récupération du patient et il est important pour le thérapeute de les considérer et d’accueillir le patient dans sa globalité. C’est pour cela que les thérapeutes de Medeortho prennent le temps de vous écouter et d’accorder de l’attention au caractère individuel de chaque patient.

Les Foam Roller c’est quoi ? Quand l’utiliser ?

Les rouleaux de mousse, aussi appelés Foam Rollers (ci-après FR), ont fait leur apparition dans
les années 1980. Ils étaient initialement utilisés par les praticiens de la méthode Feldenkrais
dans le but de diminuer les douleurs et les problèmes de mobilité de leurs patients1.

Depuis quelques années, l’utilisation des FR s’est largement répandue. Bien qu’il soit difficile
de dire précisément qui a introduit le FR au grand public, beaucoup d’auteurs s’accordent à dire
que les travaux de Mike Clark en 1990 ont participé à l’expansion de celui-ci1.

A l’heure actuelle, les FR sont présents tant dans les gymnases et les cliniques qu’aux abords
des terrains de sport voire même dans certains magasins de grande distribution. Les
professionnels de la santé, les athlètes et les particuliers en font désormais usage.
La popularité du FR semble intrinsèquement liée à l’idée reçue selon laquelle il diminue les
douleurs musculaires et améliore les amplitudes de mouvements. L’utilisation du FR
améliorerait en effet la mobilité en engendrant un relâchement myofascial soit grâce au poids,
soit grâce à la force de l’individu qui l’utilise. Car c’est l’individu lui-même – plutôt qu’un
praticien professionnel- qui est à l’origine de ce processus, on parle « d’auto-libération
myofascial »3,4. Les mécanismes physiologiques à l’origine des effets du FR sont toujours
inconnus, bien que plusieurs suggestions aient été faites3,4,5,13 .
Mais que savons-nous vraiment sur le Foam Roller ? Quelle est réellement son utilité et, surtout,
son efficacité ?
A la lecture de la littérature scientifique existante sur le sujet, deux constats sautent assez
rapidement aux yeux.
Premièrement, la question du Foam Roller a été jusqu’ici peu étudiée. Sur les moteurs de
recherches classiques reprenant les articles scientifiques en kinésithérapie (PubMed, Google
Scholar, Sci-Hub, Pedro), relativement peu d’articles traitent en effet de la problématique. Ce
constat est d’ailleurs partagé par différentes auteurs3,4,5 et par les professionnels de la santé
interrogés dans l’étude mentionnée ci-dessus puisque nonante et un pourcent d’entre eux
pensent que des lacunes existent dans les recherches relatives au FR2
.
Deuxièmement, il apparait que les questions autour du FR sont loin de faire l’unanimité. Les
différentes études existantes varient en effet très grandement de par les variables étudiées, de
sorte que peu d’hypothèses au sujet du FR ont pu aujourd’hui être scientifiquement vérifiées.
S’il est pratiquement unanimement admis en littérature que l’utilisation du FR augmente
l’amplitude articulaire et de mouvement (aussi appelée « range of motion », ci-après ROM)4,5,6,
diminue la sensation de douleurs retardées (aussi appelé delayed onset muscle soreness, ciaprès DOMS)7,8, tant des athlètes que des utilisateurs lambda, d’autres questions continuent de
diviser les auteurs.
Ainsi, les auteurs ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le moment auquel il est le plus
opportun d’utiliser le Foam Roller. Là où certains préconisent son utilisation lors de
l’échauffement, d’autres sont d’avis qu’il est plus efficace d’utiliser le FR au terme de l’effort
comme outil de récupération.
Une étude a en effet démontré que l’utilisation du FR pendant 3 minutes lors d’échauffements
sur les muscles du dos et du bas du corps présente des effets similaires à ceux d’un
cycloergomètre9
. Une autre étude de 2019 de Hendricks S. et Lombard W. – basée sur une revue
systématique de 49 articles scientifiques sur le FR – conseille d’utiliser le FR en combinaison
avec des étirements dynamiques et un échauffement actif avant une séance d’entraînement10. Il
a par ailleurs été démontré que lorsque le FR est utilisé après un échauffement à la marche de
5 minutes, il n’augmente plus l’amplitude de mouvement. Il semblerait donc que l’utilisation
du FR devrait intervenir au début de l’échauffement pour avoir un effet11.
D’autres auteurs préconisent plutôt l’utilisation du FR lors de la récupération. Selon eux, cela
permettrait de lutter contre les DOMS en réduisant le seuil de douleur sous pression et
améliorerait les performances7,8. Ce dernier point étant néanmoins contredit par d’autres auteurs
qui sont d’avis que l’utilisation du FR lors de la récupération n’a aucun effet sur les
performances musculaires12.
D’autres études encore semblent démontrer que l’utilisation du FR aurait des effets tant avant
qu’après l’exercice3
. Une récente analyse systématique de 2019 (comparant 21 études) conclut
qu’il est préférable d’utiliser le FR comme instrument d’échauffement plutôt que comme outil
de récupération13.
Pour conclure, il n’existe pas de consensus quant à l’utilisation du Foam Roller. Mais il existe
belle et bien des effets bénéfiques à son utilisation. N’hésiter pas à consulter votre
kinésithérapeute pour plus d’informations.
Tom Pigneret
Bibliographie :
1. Heffernan C. The History of the Foam Roller [Internet]. Physical Culture Study. 2016.
Disponible sur: https://physicalculturestudy.com/2016/02/02/the-history-of-the-foamroller/
2. Cheatham SW, Stull KR, Ambler-Wright T. Roller massage: survey of physical
therapy professionals and a commentary on clinical standards- part II. Int J Sports
Phys Ther. Août 2018;13(5):920-30.
3. Cheatham SW, Kolber MJ, Cain M, Lee M. The effect of self-myofascial release
using a foam roll or roller massager on joint range of motion, muscle recovery, and
performance: A systematic review. Int J Sports Phys Ther. nov 2015;10(6):827-38.
4. Beardsley C, Škarabot J. Effects of self-myofascial release: A systematic review. J
Bodyw Mov Ther. oct 2015;19(4):747-58.
5. Freiwald J, Baumgart C, Kühnemann M, Hoppe MW. Foam-Rolling in sport and
therapy – Potential benefits and risks: Part 2 – Positive and adverse effects on athletic
performance. Sports Orthopaedics and Traumatology. 1 sept 2016;32(3):267-75.
6. Hendricks S, Hill H, Hollander S den, Lombard W, Parker R. Effects of foam rolling
on performance and recovery: A systematic review of the literature to guide
practitioners on the use of foam rolling. Journal of Bodywork and Movement
Therapies. 2 nov 2019.
7. Pearcey GEP, Bradbury-Squires DJ, Kawamoto J-E, Drinkwater EJ, Behm DG,
Button DC. Foam rolling for delayed-onset muscle soreness and recovery of dynamic
performance measures. J Athl Train. janv 2015;50(1):5-13.
8. Macdonald GZ, Button DC, Drinkwater EJ, Behm DG. Foam rolling as a recovery
tool after an intense bout of physical activity. Med Sci Sports Exerc. janv
2014;46(1):131-42.
9. Andrade Paz G. and al. Electromyographic analysis of Muscle activation during sit
and reach test adopting self myofascial release with foam rolling versus traditional
warm up. Journal of athletic enhanchement. Volume 6. 2017.6:1
10. Hendricks S, Hill H, Hollander S den, Lombard W, Parker R. Effects of foam rolling
on performance and recovery: A systematic review of the literature to guide
practitioners on the use of foam rolling. Journal of Bodywork and Movement
Therapies. 2 nov 2019.
11. Kipnis CM, Samuel MN, Tandy RD, Wiegand KR, Radzak KN. Incorporating Foam
Rolling After a Walking Warm-up Does Not Increase Hamstring Flexibility. Athletic
Training and Sports Health Care. 2020.
12. Casanova N, Reis JF, Vaz JR, Machado R, Mendes B, Button DC, et al. Effects of
roller massager on muscle recovery after exercise-induced muscle damage. J Sports
Sci. janv 2018;36(1):56-63.
13. Wiewelhove T, Döweling A, Schneider C, Hottenrott L, Meyer T, Kellmann M, et al.
A Meta-Analysis of the Effects of Foam Rolling on Performance and Recovery. Front
Physiol. 9 Avr 2019, 10:376.

Entraînement par restriction du flux sanguin

Vous en avez peut-être déjà entendu parler ? C’est un outil qui devient à la mode aussi bien dans le domaine de la rééducation que de l’entraînement. Alors, simple mode passagère ou réel intérêt pour améliorer votre condition ?

En réalité, l’entraînement par restriction du flux sanguin ou Blood Flow Restriction (BFR) en anglais n’est pas nouveau. Il aurait été conçu en 1966 au Japon par Yoshiaki Sato. Il consiste à appliquer des occlusions brèves et intermittentes à la fois du flux sanguin artériel et veineux des membres à l’aide d’un coussin faisant garrot du style des tensiomètres chez le médecin.

Mais quel intérêt a-t-on de se torturer à faire des squats en bloquant le flux sanguin dans les jambes? Et pourtant, l’intérêt scientifique est réel. En utilisant cette technique, on peut réaliser des exercices avec des charges assez faibles tout en réalisant des gains significatifs de masse et force musculaire. En effet, un des plus gros dilemme en rééducation est l’incapacité à charger les tissus de manière suffisante pour provoquer une croissance, que ce soit en raison de la douleur, du fait qu’on ne peut pas poser le pied au sol ou bien simplement qu’il faut charger de manière avec précaution suite à une opération par exemple. C’est là que l’utilisation du BFR apporte sa plue value. Nombre d’études ont ainsi montré que l’entraînement par réduction du flux sanguin en résistance à faible charge (20 à 30% de la 1RM) peut entraîner des gains de taille et de force musculaire. On travaille donc avec des poids moins lourds (stress mécanique plus faible) mais on induit une intensité plus importante (stress métabolique) via la sangle de BFR pour solliciter un renforcement des tissus.

On peut de cette manière utiliser le BFR à différents moments du continuum de la rééducation : avant ou immédiatement après une opération pour améliorer l’activation musculaire et la perfusion sanguine jusqu’à la reprise du sport ou il pourrait avoir une utilité dans l’amélioration de la performance selon les études sur le sujet.

L’utilisation du BFR est-elle sûre ? Il est clair que cette technique n’est pas pour tout le monde. Il existe bien-entendu des contre-indications à son utilisation chez certaines personnes (problèmes artériels ou veineux, fracture de membres à comprimer, troubles cutanés, plâtre…). L’ensemble de la littérature semble indiquer peu de risque de provoquer directement une thrombose veineuse, risque principal dans l’utilisation de cette méthode. On est donc sur un outil qui est sûr si on respecte des protocoles stricts ainsi que les contre-indications. Il est donc évidemment important de pratiquer le BFR avec des personnes formées et utilisant un matériel adéquat.

N’hésitez pas à venir en discuter avec votre kiné Medeortho si vous désirez plus d’informations sur l’utilisation de cette méthode et ses modalités.

Sportivement vôtre,

Pourquoi est-il important de s’alimenter et de s’hydrater correctement ?

Le foie  est le plus gros viscère chez l’humain, il prend toute la totalité de la région droite de l’hypochondre, il se situe au-dessus du mésocolon de l’abdomen. Il est en contact avec de nombreux organes tels que le diaphragme, l’estomac, rein droit, glande surrénale droite, le duodénum 1 et 2, la veine cave inférieure et le pancréas.

Le foie joue un rôle très important dans le bon fonctionnement du corps, il filtre tout ce qui est mauvais pour le corps pour ne garder que les bons nutriments des aliments. Il assure la détoxication (fonction détoxifiante), le stockage (fonction biliaire), l’excrétion de nombreuses substances (fonction métabolique).

Le foie peut être séparé en 2 parties fictives:

– Le lobe droit du foie = Fonction nutritionnelle / digestive.

– Le lobe gauche du foie = Fonction chimique / de détoxification

Le rôle direct du foie dans la digestion est lié à son intervention dans la digestion des lipides grâce à sa sécrétion exocrine quotidienne de 0,5L à 1L de bile. De plus, il va mettre en réserve les nutriments pour les libérer selon les besoins énergétiques des autres organes et dégrader les agents infectieux.

Il est le premier organe traversé par le sang chargé en nutriments et agents potentiellement infectieux absorbés par le tube digestif.  Il est aussi indispensable à l’élimination des déchets métaboliques non excrétés directement par les reins.

Suite à une mauvaise hygiène de vie (alcool, alimentation sucrée/grasse, sédentarité) ou une alimentation déséquilibrée, le foie subit sur du long terme certains troubles hépatique, une fatigue fonctionnelle et structurelle tel que :

  • Ictère
  • Stéatose
  • Ascite
  • Hépatite Aigüe
  • Cirrhose
  • Hypertension portale
  • Choléstase
  • Congestion (veineuse, lymphatique, nutritionnelle)
  • Ptose (fixe ou mobile)

 

En conclusion, prendre soin de son foie au quotidien est donc essentiel afin d’éviter ces désagréments.

Est-ce que le bruit articulaire ( « crac ») est synonyme d’une réussite de la manipulation ?

Est-ce que le bruit articulaire ( « crac ») est synonyme d’une réussite de la manipulation ?

Ce n’est pas encore totalement vérifié mais étant donné que la cavitation est un phénomène énergétique, l’hypothèse soutenue est qu’il faudrait qu’elle soit présente lors de la manipulation pour avoir un effet bénéfique chez le patient. La cavitation dégagerait assez d’énergie pour stimuler mécaniquement et neurophysiologiquement les structures articulaires et périarticulaires via des afférentes du système nerveux périphérique.

D’autres études soutiennent le fait que même sans bruit articulaire, l’accélération brusque du mouvement lors de la manipulation aurait une action sur le circuit descendant de la douleur, ainsi qu’une diminution de l’activité électrique des muscles adjacents via des circuits neuronaux soumis à un étirement rapide3. Même si on sait que la manipulation articulaire a des effets bénéfiques chez certains patients, il y a encore à l’heure actuelle une divergence d’opinion concernant les preuves scientifiques disponibles sur ses mécanismes d’action4.

 

  1. Evans DW. Why do spinal manipulation techniques take the form they do? Towards a general model of spinal manipulation. Man Ther. 2010;15:212‑9.
  2. Maigne J-Y. Manipulations vertébrales, ostéopathie et chiropraxie en rhumatologie (revue critique, critères de bonnes pratiques). Rev Rhum Monogr. 2017;84:87‑90.
  3. Trudelle P. Mythes autour du bruit articulaire par cavitation. Kinésithérapie Rev. 2014;14:35‑7.
  4. Picchiottino M. Effets des manipulations articulaires sur les marqueurs de l’activité du système nerveux autonome [Médecine humaine et pathologie]. [France]: Université Paris-Saclay; 2020.

« Mais en fait, c’est quoi qui fait « crac » ? »

Beaucoup d’entre vous ont peur d’aller chez l’ostéopathe par peur de se faire « craquer les os ». Il existe d’ailleurs de nombreuses croyances sur l’origine de ce bruit et ses conséquences. Mais savez-vous réellement à quoi ça correspond ?

Il existe différentes hypothèses, on parle parfois de claquement extra-articulaire au niveau de la capsule, des ligaments, du fascia, … Mais l’hypothèse la plus soutenue actuellement dans la communauté scientifique est celle de la cavitation.

Comment ça fonctionne ?

Lors d’une manipulation articulaire, le thérapeute positionne d’abord l’articulation du patient selon un axe précis d’application de force, de manière à verrouiller l’étage à manipuler. On arrive ainsi à une barrière motrice, c’est-à-dire dans une position qui ne permet plus de mouvement dans les paramètres investigués au préalable par le thérapeute. Le phénomène de cavitation survient lors de la phase d’accélération suivante, dans la même direction de force1.

La cavitation est en réalité un phénomène énergétique de séparation intra-articulaire assez rapide qui génère un regroupement des gaz et une implosion de ceux-ci. Lorsqu’on commence à séparer les deux surfaces articulaires, on crée une dépression locale, c’est-à-dire une chute rapide de la pression. Cela amène du gaz (principalement de l’azote et du CO2 ) entre les deux surfaces cartilagineuse. La bulle implose lors de la phase d’accélération et les gaz se retrouve de nouveau dissous dans le liquide synovial2. Il faut attendre 20 min pour reconstituer de nouveau les gaz. On ne peut donc pas manipuler un même étage deux fois d’affilé.

 

Triggers points

Qu’est ce qu’un trigger point?

Les « trigger points », connus également sous le nom de « points gâchettes »
désignent des tensions, contractions ou nœuds présents dans les fibres
musculaires. Même lorsque le corps est au repos, ces nœuds peuvent causer des
souffrances chez le patient.
En effet, il existe deux types de triggers points, “les passifs ou endormis” et les actifs
ou éveillés”. Vous l’aurez compris, tout le monde possède des triggers points, sans
même le savoir. Tant que le trigger point reste passif, il ne causera aucune douleur.
Cependant, un trigger point actif est responsable d’une douleur aiguë et constante,
localisée de manière très précise.
De plus, sans une thérapie adaptée, les trigger points auront tendance à « se
reproduire ». Il suffit d’un seul nœud pour que d’autres se forment soit à proximité,
soit un peu plus loin dans le corps, par mécanisme compensatoire. S’ils
apparaissent facilement, les faire disparaître demande un traitement particulier.

Comment masser les points de trigger ?

Pour se débarrasser définitivement d’un trigger point, le kinésithérapeute optera le
plus souvent pour un massage profond des tissus. Le traitement commence par une
phase de repérage, afin de cibler les points actifs qui déclenchent les douleurs.
Ensuite, le traitement consistera en une série de pressions et de mobilisations
tissulaires sur ces nœuds , afin de les dénouer. Cette technique est souvent
douloureuse mais donne de très bons résultats!
Une autre méthode appelée « dry needling », est le traitement des trigger points par
des aiguilles (semblable aux aiguilles de l’acupuncture) directement en
intramusculaire. L’expression se traduit en français par « action de piquer avec une
aiguille sèche ». « Sèche » signifiant qu’il n’y a aucun produit sur l’aiguille. L’idée est
que l’aiguille supprime le nœud douloureux dans la musculature. Le muscle peut
alors se « décontracter » et la circulation sanguine peut reprendre normalement.
En conclusion, avant qu’un point ne devienne trop douloureux, n’hésitez pas à venir
nous consulter afin d’éviter des tensions supplémentaires inutiles

La glace !

Nous abordons aujourd’hui un sujet chaud dans le domaine de la prise en charge des blessures aigües : la glace ! Vous avez déjà forcément utilisé au moins une fois ces fameuses poches de glace colorées qui traînent dans les congélateurs, ces fameux « cool-packs ». Vous êtes peut-être un adepte de son utilisation au moindre petit bobo pour vous soigner ou alors avez-vous entendu d’une source obscure que son utilisation serait finalement néfaste pour votre guérison. Qu’en est-il ? Faisons le point ensemble.

D’abord un peu d’histoire. D’où ça nous vient finalement cette manie de mettre du froid à chaque blessure lors de la pratique d’un sport ? Il faut remonter aux travaux du Dr Mirkin dans les années 70 et son protocole RICE (Rest, Ice, Compression, Elevation), bien connu dans le monde médical. Depuis sa mise en place, ce protocole a été utilisé en abondance pendant une bonne trentaine d’année sans jamais être vraiment remis en question, subissant parfois quelques actualisations mais conservant toujours la glace comme pierre angulaire de la prise en charge. L’objectif de l’utilisation de la glace dans ces protocoles était de réduire au maximum la réponse inflammatoire pour permettre une récupération plus rapide.

Cependant, la recherche scientifique a fait volte-face ces dernières années à ce concept bien ancré et le Dr Mirkin lui-même a reconnu que l’utilisation de la glace dans son protocole pouvait finalement plutôt retarder la récupération plutôt que la favoriser. En effet, les dernières études sur le sujet ont montré que lorsqu’on se blesse, le corps envoie des signaux aux cellules inflammatoires de la zone lésée qui libère une hormone de croissance (IGF-1) qui permet d’enclencher la réparation des tissus lésés. Et si l’on applique de la glace sur cette zone lésée, on retarderait donc la libération de cette hormone et donc la réparation tissulaire. Catastrophe ! Plus jamais de glace alors ? Pas si vite, nuançons un peu.

Avec les effets négatifs de l’application de glace mis en évidence, il semble indiqué d’éviter son utilisation systématique afin de favoriser la cicatrisation. Cependant, un des avantages de l’utilisation de glace reste la capacité à diminuer localement la sensibilité des terminaisons nerveuses et donc à limiter la perception de douleur à court terme. On est donc mis devant un dilemme : diminuer la douleur à court terme ou favoriser la cicatrisation.

Par ailleurs, lors de blessures plus conséquentes provoquants de gros gonflements (blessures articulaires comme entorses du genou ou de la cheville), limiter l’étendue du gonflement initial par l’application de glace pourrait être judicieux afin d’éviter d’entraver trop fortement l’amplitude de mouvement des articulations lésées, permettant de récupérer plus rapidement la fonction de son articulation. Mais ceci n’est valable que pour des lésions graves engendrant de gros gonflements limitant donc le mouvement.

Sur base de ces informations, on perçoit donc qu’il vaudrait donc mieux laisser le cool-pack le plus possible dans le fond du congélateur mais avec cependant quelques nuances à apporter pour certains cas précis comme les gonflements articulaires plus conséquents ou les douleurs plus sévères. Dans tous les cas, consultez votre médecin en cas de lésion sérieuse.

Stress, bruxisme et cervicalgie

Nous connaissons déjà depuis plus d’un an une période assez troublée où de nombreux changements ont dû être envisagés afin de réduire la propagation du virus et de maintenir un équilibre entre les règles sanitaires et la vie personnelle et professionnelle. Ces changements de perspective ont pu, chez bon nombre d’entre nous, devenir une source importante de stress émotionnel pouvant affecter négativement notre vie quotidienne 1.

 

Tout ce stress excessif et cumulé intérieurement peut se manifester physiquement par des tensions musculaires anormales, en particulier au niveau du masséter (en rouge sur le schéma). Les individus auront alors tendance à serrer les mâchoires et à grincer des dents durant la journée et/ou la nuit, ce qui aura pour effet d’accentuer également les tensions au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM).

 

Ce phénomène évolutif, plus communément attribué au terme de « bruxisme », peut causer ultérieurement des troubles locaux tels que des douleurs dans la région maxillo-faciale, des acouphènes, des problèmes de mastication ou d’ouverture buccale, des claquements à l’ouverture buccale, …

 

Des troubles à distance peuvent également apparaitre par la suite, tels que des tensions musculaires sous-occipitales, cervicales et thoraciques hautes, causant des céphalées de tension ou encore des Arnoldites. Ces problèmes peuvent vite devenir invalidants dans la vie quotidienne s’ils ne sont pas traités 2.

Comment diminuer ces tensions ?

La première option consiste à réduire soi-même la source de stress, voire à l’éliminer. Plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde, mais de nombreux outils peuvent être utilisés tels que la méditation, la relaxation, les exercices de pleine conscience, le yoga, le sport, … À vous de tester et de trouver ce qui vous convient le mieux, en fonction de votre tempérament et de votre style de vie. Une bonne posture et une ergonomie optimale ne sont pas non plus à négliger. N’oubliez pas de penser à bouger, à vous étirer, à vous changer les idées et à prendre l’air durant vos périodes de travail.

 

La deuxième option est de faire appel à un professionnel de la santé pour atténuer les tensions musculaires récalcitrantes pouvant être responsables de vos douleurs. Les ostéopathes et les kinésithérapeutes pourront ainsi entreprendre un travail de détente musculaire et articulaire de l’ATM et des cervicales. Si le bruxisme est trop prononcé, il peut être envisagé avec votre orthodontiste de placer une gouttière occlusale de décompression temporo-mandibulaire afin de soulager l’articulation 3.

 

Vous désirez en savoir davantage sur les céphalées de tension ou encore les exercices de détente cervicale ? Vous trouverez différents articles auxquels vous référer sur notre site. Et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir d’y répondre.

 

Références

  1. Hassan KA, Khier SE. Awake Bruxism Intensified During COVID-19 Pandemic by Cumulative Stress – An Overview. J Clin Res Dent. 2020;3:1‑3.
  2. Berthelot J-M, Vacher C. Temporo-mandibular dysfunction. Rev Rhum Monogr. 2021;
  3. Abdelkoui A, Benyahya H, Abdedine A, Merzouk N. La Décompression Temporo-Mandibulaire par Gouttière Occlusale. Afr J Dent Implantol. 2021;23‑31.

Mon enfant fait encore pipi au lit, la kinésithérapie peut elle aider ?

Il est courant que le pédiatre prescrive de la kinésithérapie dans le cadre de l’énurésie.

La prise en charge commence après 5 ans, avant pas d’inquiétude rien d’anormal !

Ne pas oublier qu’un enfant ne fait pas exprès de faire pipi au lit, il est tout aussi victime.

Le kinésithérapeute va accompagner l’enfant/la famille, dans les changements d’habitudes de vie qui seront nécessaires chez l’enfant.

Via un calendrier mictionnel, il va examiner la qualité et la quantité de liquide ingéré ainsi que les horaires d’ingestion, mais aussi quand et en quelle quantité l’enfant urine. Cela lui permettra de donner des conseils spécifique ainsi que de réexpliquer la bonne façon de faire pipi.

Des petites missions seront données à l’enfant, à mettre en place dans son quotidien.

Faire appel au kiné ramène la problématique entre le thérapeute et l’enfant et permet de redonner à la famille le rôle de soutien, d’équipier.

Que faire après une entorse ou une blessure musculaire ?

Vous venez de vous tordre la cheville ou de vous claquer les ischios-jambiers en pratiquant votre activité sportive favorite ? Ou cela vous est déjà arrivé et vous n’avez pas su comment réagir ? Pas de panique, c’est bien normal ! Faisons le point ensemble sur les premières réactions à avoir dans ce genre de situation ainsi que les dernières avancées scientifiques concernant la prise en charge à la suite de votre traumatisme.

Récemment, la manière d’aborder la prise en charge des blessures aigües de l’appareil musculo-squelettique a sensiblement évolué. En effet, depuis les années 80, les professionnels de santé abordent ce genre de lésions avec un protocole bien connu : le RICE. Il s’agit de l’acronyme pour : Rest – Ice – Compression – Elevation. Ce protocole a servi de manière efficace pendant de nombreuses années mais ne tient actuellement plus compte des avancées scientifiques dans le domaine et se limite uniquement à la prise en charge dans les premiers jours suivant la lésion. Désormais, un nouvel acronyme actualisé a vu le jour : PEACE and LOVE. Détaillons-le ensemble.

La première action à avoir en cas d’entorse ou autre blessure musculaire ou tendineuse, c’est de mettre la zone lésée en protection (P). Au même titre qu’on apprend dans le code de la route de se mettre en sécurité lorsqu’on doit faire face à une situation d’urgence pour éviter le sur-accident, il essentiel lorsqu’on se blesse de diminuer les contraintes imposées à la partie du corps lésée pour éviter d’augmenter la douleur ou pire d’aggraver le problème. Ceci permettra de lancer une réparation optimale des tissus lésés.

Ensuite, le fait de mettre en élévation (E) de manière répétée, idéalement plus haut que le niveau du cœur, aura pour effet de minimiser le gonflement éventuel lié à la blessure. Ceci est d’autant plus vrai pour les blessures du membre inférieur (cuisse, genou, cheville).

Il est également important d’éviter autant que possible la prise d’anti-inflammatoires (A), ceux-ci ralentissant le processus normal de cicatrisation des tissus. En effet, on oublie souvent que l’inflammation est un processus nécessaire pour permettre à nos tissus de bien se réparer. A ce titre, les dernières avancées dans la littérature suggèrent qu’éviter l’application de glace, si celle-ci n’apporte pas plus de confort par rapport à votre douleur, serait bénéfique pour accélérer la réparation des tissus.

La compression (C) reste toujours d’actualité, que ce soit via une bande compressive que vous appliquez vous-mêmes ou bien un tape que votre kiné vous met, pour éviter un gonflement excessif des structures lésées.

Il est dans tous les cas toujours utile pour vous d’écouter (E) les précieux conseils de votre kiné pour favoriser une récupération optimale. Celui-ci vous rassurera certainement par rapport à vos craintes éventuelles et vous donnera des conseils personnalisés pour avoir la prise en charge la plus adéquate possible.

Nous venons de détailler la partie PEACE de l’acronyme, qui correspond aux premières actions à poser lorsque l’on se blesse. Maintenant vient la partie LOVE qui est quant à elle plus en relation avec la réhabilitation de la zone blessée.

La reprise progressive des activités sera toujours dépendante de l’étendue de la lésion initiale. La reprise des activités quotidiennes ainsi que la mise en charge (L pour load/mise en charge) de la zone lésée sera donc toujours progressive, en fonction de l’étendue de la lésion initiale. Cette remise en charge progressive permettra aux tissus de cicatriser de manière optimale. La douleur ainsi que le gonflement sont des bons indicateurs pour juger si la mise en charge est adéquate ou trop rapide. Votre cheville gonfle ou vous fait mal à la reprise d’une activité après votre entorse ? Vous y allez peut-être un peu trop fort, levez le pied.

Soyez optimistes (O) et confiants par rapport à votre bon rétablissement. Votre cerveau est puissant. Il influencera favorablement votre perception de la douleur et diminuera le risque d’avoir un problème persistant si vous restez confiants. Dans le même ordre d’idée, une bonne hygiène de vie (sommeil et alimentation) favorisa également votre récupération complète.

Recommencez une activité cardiovasculaire adaptée rapidement après votre lésion : marche, vélo, natation, vélo à bras, … Cela assurera une bonne vascularisation (V) des tissus dégradés, autrement dit un bon nettoyage des tissus endommagés.

Enfin, réalisez des exercices (E) spécifiques pour retrouver toutes vos capacités voire même les améliorer pour diminuer le risque de récidive. Travail de mobilité articulaire, renforcement et proprioception seront au programme. Pour cela, faites confiance à votre kiné MedeOrtho.

PEACE and LOVE. Vous voilà donc désormais armés pour faire face plus sereinement à votre prochaine blessure. Ces conseils ne remplacent pas un avis médical, consultez toujours un professionnel de santé si la lésion que vous avez subie vous semble conséquente. Et n’oubliez pas, every injury is an opportunity !

Tableau issu du site www.lacliniqueducoureur.com

La méthode Mckenzie

La méthode Mckenzie est à la fois une méthode d’évaluation et de traitement pour les personnes souffrant des douleurs au niveau de la colonne vertébrale et des membres. Née en Nouvelle-Zélande dans les années 80, cette méthode est aujourd’hui largement reconnue à travers le monde par de nombreux professionnels de santé. Et pour cause, la méthode Mckenzie a fait l’objet de nombreuses études scientifiques qui lui donnent une assise très solide.

La force du concept Mckenzie repose sur le principe d’auto-traitement et de recherche d’autonomie du patient. Ainsi, l’objectif principal recherché au cours de l’évaluation par votre kinésithérapeute est de trouver un mouvement, plus exactement une direction de mouvement, qui permette d’améliorer vos symptômes et que vous puissiez réaliser facilement à la maison. Grâce à cela, vous serez donc acteur de votre propre traitement et aurez les clés pour mieux contrôler et comprendre vos douleurs sous les conseils avisés de votre kiné.

Lors d’une séance avec la méthode Mckenzie, le bilan initial est une étape clé. Votre kiné évaluera, au moyen de tests sûrs et fiables, permettant d’obtenir un diagnostic précis, puis d’établir un plan de traitement adapté, toujours en vous impliquant le plus possible dans ce traitement. Cette évaluation permet également souvent d’éviter des tests onéreux tels que les IRM qui conduisent à beaucoup de faux positifs. Par ailleurs, l’IRM ne permet de formuler un traitement que s’il existe une indication chirurgicale. Dans ce contexte, le concept Mckenzie est particulièrement intéressant puisqu’il permet de déterminer rapidement, pour chaque patient, si la méthode est indiquée pour eux, leur évitant donc dans certains cas de recourir à une intervention chirurgicale. Dans le cas contraire, l’examen donne des informations très utiles afin d’orienter le patient vers le bon spécialiste ou l’examen le mieux adapté à son cas.

Si vous souffrez de maux de dos ou de nuque, depuis longtemps ou non, et que vous souhaitez trouver une prise en charge vous rendant le plus actif possible, alors la méthode Mckenzie est peut-être indiquée pour vous. Votre kinésithérapeute sera à même via un interrogatoire et un examen complet de vous dire si ce type de prise en charge est adaptée à votre situation.

La méthode Mckenzie est donc une approche complète, qui a fait ses preuves, comme l’attestent de nombreuses études scientifiques. Vous avez plus de questions par rapport à cette méthode ou souhaitez essayer de soulager vos symptômes via cette prise en charge ?

Consultez le site www.mckenzieinstitute.org ou parlez-en à votre kiné MedeOrtho.

Les céphalées de tension

Les céphalées de tension sont un type particulier de maux de tête, ressenti comme une
pression ou une tension au niveau des zones temporales ou du front. Ces céphalées de
tension sont provoquées par une importante tension des muscles du cou et se
manifestent généralement en casque, ou en barre horizontale, irradiant parfois jusqu’à
la nuque. Elle peut s’accompagner d’une tension oculaire et d’une crispation des
muscles du cou, mais contrairement à la migraine, ne provoque pas de troubles
digestifs (nausées, vomissements) ;
De plus, cette pathologie souvent chronique (parfois épisodique) peut apparaître de
manière bilatérale alors que les migraines apparaissent d’un seul côté. Elle peut avoir
différentes origines, due à des problèmes musculaires et squelettiques cervicaux,
posturaux, psychosomatiques ou encore liée au stress.
En effet, la CT chronique viendrait d’un épuisement du système nerveux central suite à
une exposition prolongée intense et/ou répétée à un facteur stressant ou à une forte
pression.

Peut-on prévenir une céphalée de tension ?

Une bonne hygiène de vie et des techniques de relaxation peuvent souvent aider à
mieux gérer son stress et donc éviter ces tensions musculaires responsables de ces
céphalées.
De plus, une bonne ergonomie au bureau est également utile pour éviter les mauvaises
postures et la sursolliciter les muscles du cou. Par exemple, une bonne position devant
l’ordinateur consiste a placer l’écran bien en face de soi, et à la hauteur des yeux, de
telle façon que la tête soit droite lorsqu’on regarde l’écran.

Quels sont les principaux traitements d’une céphalée de tension ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous selon le temps et les envies dont vous disposez.
Dans un premier temps, nous vous conseillerons de faire appel à la relaxation, aux
ativités sportives et douces.
Ensuite si cela ne suffit pas a faire disparaitre vos douleur nous vous conseillons de
vous orienter vers un traitement kinésithérapeutique durant lequel un travail profond au
niveau de la nuque sera réalisé, mais aussi du front, du crâne et des tempes. Associé à
cela des massages, des exercices d’étirements, de renforcements, de stabilisations
musculaires et articulaires dans un but antalgique et de relachement.

Si il vous reste encore des questions à ce propos n’hésitez pas à nous contacter. Nous
nous ferons un plaisir d’y repondre.

J’ai été opéré du dos, je peux faire du Yoga?

Le yoga s’adapte à toutes les personnes / situations s’il est pratiqué avec un professeur compétent. Il est important d’avoir un accord de son chirurgien et d’informer le professeur de yoga de l’opération subie. Il est alors opportun de faire du yoga, avec les adaptations nécessaires, pour revitaliser la colonne vertébrale en conscience. Une posture de yoga ne peut jamais faire mal, et les accessoires sont nombreux pour venir en soutien à la personne. Des exercices de respiration conscientes permettent eux aussi de faire circuler l’énergie restée parfois bloquée après une opération ou une situation de douleur subie depuis longtemps.

Yoga ou pilates?

Le yoga est une discipline ancestrale originaire d’Inde. Le pilates a émergé au XXè siècle, et a repris quelques « exercices » de yoga mais se focalise avant tout sur la musculature de certaines zones, à l’aide d’accessoires en général. Le yoga est lui une discipline globale, holistique, qui intègre plusieurs dimensions: l’activation du corps (tant le renforcement que l’assouplissement), l’apprentissage/ pratique de la respiration et la  relaxation. Le yoga va travailler le corps à 360°c, avec une concentration spécifique sur la respiration.  Son but est de calmer le mental et diminuer le stress, la pratique corporelle ayant un effet de détente globale.

Au centre Medeortho, nous proposons des séances de yoga qui durent 1 heure, et qui conviennent aussi bien pour des débutants que pour des pratiquants confirmés: les postures sont proposées avec des variations en termes de complexité. Le centre propose des cours de « hatha » yoga (postures relativement statiques mais exigeant une mobilisation musculaire et/ou étirements) et des cours de yoga-relaxant (postures de récupération). Les cours sont collectifs ou privés.

Comment se passe une séance de yoga?

Une séance de yoga dure en général 1h à 1h30, selon les professeurs. Elle comporte des postures (appelées « Asanas ») qui peuvent être douces ou dynamiques, des exercices de respiration (appelés « Pranayama ») et une relaxation finale. Cette dernière permet d’intégrer les effets énergétiques des mouvements qui ont été faits durant la séance. Le yoga est accessible à tou.te.s, contrairement à l’image que l’on peut en avoir. Ce sont les postures qui s’adaptent au corps de la personne et non l’inverse. Les styles de yoga sont nombreux. Mais l’objectif commun est d’accéder à une plus grande énergie, calmer le mental, diminuer le stress. Le yoga travaille sur le corps et le mental, la pratique corporelle ayant un effet de détente globale. Le focus principal du yoga est la vitalité de la colonne vertébrale, qui équilibre un grand nombre de nos facultés. Au centre Medeortho, nous proposons des séances de yoga qui durent 1 heure, et qui conviennent aussi bien pour des débutants que pour des pratiquants confirmés: les postures sont proposées avec des variations en termes de complexité. Le centre propose des cours de « hatha » yoga (postures relativement statiques mais exigeant une mobilisation musculaire et/ou étirements) et des cours de yoga-relaxant (postures de récupération). Les cours sont collectifs ou privés.

J’ai des douleurs dans la nuque et les épaules depuis que je télé-travaille…

J’ai des douleurs dans la nuque et les épaules depuis que je télé-travaille…

Dans ma pratique, j’ai pu observer que le télé-travail était une réelle source de gênes au quotidien. En effet, une mauvaise position prolongée au travail, un manque cruel de mouvement et un stress peuvent amener des douleurs notamment au niveau cervical et peuvent s’accompagner de maux de tête ou de douleurs entre les omoplates.

Pour palier à cela, veillez à rester actif, n’hésitez pas à perdre quelques minutes de travail pour vous lever et faire quelques pas ou quelques exercices d’étirements afin de garder une bonne mobilité et éviter l’ankylose.

Voici donc quelques exemples d’exercices qui pourraient vous aider à vous soulager :

Quand est-ce que je dois faire appel au Kiné après une entorse de genou ?

Que ce soit au foot, au ski ou simplement en trébuchant, l’entorse au genou est une blessure très fréquente. Mais à qui dois-je faire appel ?

Afin d’être pris en charge au plus vite, nous vous recommandons dans un premier temps d’appeler votre médecin traitant afin que conjointement avec un kinésithérapeute, nous évaluons votre genou. À ce stade, nous pourrons déjà décider si une imagerie ainsi qu’un avis d’un chirurgien orthopédique serait nécessaire ou pas.

Une prise en charge rapide est importante car dans l’attente d’un rendez-vous chez l’orthopédiste, la fonction de votre membre va se détériorer à cause de l’immobilisation prolongée sans mentionner ses effets néfastes tant sur votre santé physique générale que mentale.

Et si le ligament croisé antérieur était lésé ? Est-ce que je ne risquerais pas d’aggraver mon ménisque avec la kiné ?

Il y a à ce jour peu de preuves scientifiques qui montrent une supériorité d’un traitement chirurgical par rapport à un traitement dit conservateur (sans opération). Par ailleurs, il n’y aurait pas de différence dans le taux de recours à la chirurgie pour le ménisque dans les deux cas (Frobell, Richard B., et al., 2013)

La recherche supporte de plus en plus un traitement non-chirurgical chez certains patients (Diermeier et al.,2021). Le choix du type de traitement dépendra de plusieurs facteurs et devra être discuté conjointement avec votre équipe composée de médecin, kiné ou encore votre coach sportif, psychologue ou même votre entourage (amis, famille…).

Il est actuellement recommandé de débuter immédiatement la rééducation, même si une chirurgie est programmée. En effet, il est démontré qu’on obtient un meilleur résultat post-opératoire lorsque l’on effectue des séances de rééducation avant l’opération, même ne fut-ce que durant 3 semaines (Alshewaier S et al., 2016 ; Amaravati & Sekaran, 2013 ; Mansson et al., 2013 ; Krutsch et al., 2015 ; Eitzen et al., 2009).

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à demander conseil auprès votre thérapeute.

Comment se déroule une séance de kiné ?

Vous avez pris votre premier rendez-vous avec un kinésithérapeute. Mais à quoi devez-vous vous attendre chez MedeOrtho ?

Que dois-je préparer ?

Quels vêtements porter ?

Combien de temps dure une séance de kiné ?

Quel est le tarif d’une séance ?

Nous allons répondre ici à ces questions.

Votre première séance

Il est important de savoir que votre première visite consistera essentiellement en une évaluation. Vous discuterez de la raison de votre visite, de vos antécédents médicaux ou encore de votre pratique d’activité physique ou loisirs. Les thérapeutes chez MedeOrtho portent attention à votre problème afin de vous apporter leur expertise.

Après avoir pris connaissance de votre profil unique, votre thérapeute vous proposera un plan de prise en charge individualisé pour vous aider à atteindre vos objectifs.

Que dois-je apporter ?

À ce jour en Belgique, il est obligatoire de fournir une prescription médicale afin de suivre des séances de kinésithérapie et de bénéficier d’un remboursement de votre mutuelle ou assurance. Veuillez également noter qu’une prescription doit être entamée endéans les 2 mois de sa date d’issue.

Présenter votre carte d’identité sera toujours utile pour ouvrir un dossier à votre nom. Si vous avez des rapports ou résultats d’examens médicaux, vous pouvez également les apporter.

Quant aux vêtements, une tenue où vous pouvez facilement montrer la zone en question ainsi que les régions adjacentes sera préférée, surtout lors de la 1e séance. Des vêtements trop épais, raides qui limitent les mouvements vont compliquer la séance. Une tenue sportive tel que t-shirt, débardeur, shorts etc. sera la bienvenue. Préparez-vous à bouger !

Combien de temps dure une séance ?

Une séance dure généralement entre 30min et 40min selon votre traitement. Il faut cependant noter qu’un travail régulier est important afin d’atteindre vos objectifs ; la fréquence des visites sera discutée avec votre thérapeute.

Combien coûte une séance ?

A MedeOrtho tous nos thérapeutes sont déconventionné.e.s ; une séance de kinésithérapie est au tarif de 35€.

Comme moyen de paiement, nous acceptons le paiement mobile (Payconiq/bancontact) ou en espèces. Attention, nous n’avons pas de terminal de cartes.

Pour toute autre questions pour informations, n’hésitez pas à appeler votre thérapeute.

Kinésitérapie ou ostéopathie, quelle différence?

Ces deux professions sont des pratiques très complémentaires avec leur spécificités propres. Ce sont des techniques manuelles qui vont être réalisées suite à une anamnèse et un diagnostic effectué au préalable, afin d’orienter correctement le traitement.

 

Malgré leur point commun qui est l’approche manuelle, ces deux pratiques sont donc bien différentes. Elles n’ont ni les mêmes buts ni les mêmes pratiques, mais n’en restent pas moins complémentaires. Voyons cela de plus près…

 

  1. Le kinésithérapeute travaille sur prescription avec l’aval du médecin, contrairement à l’ostéopathe, avec un remboursement de la mutuelle plus important pour la kinésithérapie.

 

  1. La kinésithérapie se réalise en plusieurs séances (généralement par 9 ou 18 séances pouvant aller jusqu’à 60 séances), à espace régulier. L’ostéopathie quant à elle, se réalise de façon ponctuelle et isolée dans le temps, avec un espace de séances plus important.

 

  1. Le kinésithérapeute aura tendance à se concentrer principalement sur la zone lésée du corps, tant dis que l’ostéopathe traite le corps dans son ensemble. En effet, le kiné traitera la zone problématique avant de la réintégrer dans le schéma corporel plus complet, par exemple en renforçant les muscles de la zone sensible ou en corrigeant les gestes, afin de prévenir une nouvelle blessure. L’ostéopathie envisage le corps dans sa globalité et agit sur l’ensemble de sa mobilité par des techniques manuelles douces ou des manipulations (ce qu’on appelle ‘craquer’). En redonnant de la mobilité au corps, l’ostéopathe va soulager les symptômes.

 

  1. En kiné on utilise des techniques manuelles, avec ou sans appareillage. En ostéo, il s’agit exclusivement de mobilisation ou de manipulations manuelles.

 

 

En conclusion, la kinésithérapie peut se spécialiser dans différents domaines: kiné respiratoire, kiné périnatale (prévention en prénatal et rééducation en post-natal), kiné du sport, kiné neurologique… Mais la kiné peut intervenir pour toutes sortes de problèmes. Entre autres :

  • la rééducation post-traumatique (entorse, fracture, tendinite…) ou post-chirurgicale ;
  • les troubles musculo-squelettiques ;
  • les pathologies du système nerveux, par ex. récupération après un accident vasculaire ;
  • la rééducation des personnes atteintes de paralysie et/ou de troubles neurologiques ;
  • les affections cardiorespiratoires, pensons à la kiné respiratoire chez le bébé ;
  • les affections circulatoires et les rhumatismes ;
  • la rééducation du périnée ;
  • etc…

 

L’ostéopathie quant à elle va travailler sur l’harmonie corporelle et plutôt s’intéresser au système dans sa globalité. Il agit principalement dans ces 3 sphères :

  • le systèmes mécanique (système orthopédique, traumatisme) ;
  • le système neurologique (névralgies) ;
  • et le système vasculaire (troubles cardio-vasculaires).

Se muscler (salle de sport) est ce mauvais pour mon dos ?

Comme souvent la réponse est « ça dépend ».

Ça dépend de tes antécédents, du type d’exercices et de la fréquence.

Le plus important c’est la posture pendant l’effort, il faut maintenir son dos en position neutre (ni cambrer, ni rond), ne pas bloquer la respiration et contracter les abdominaux profonds. Pour le dernier point n’hésitez pas à consulter notre article complet sur les abdominaux profonds.

Quelques séances chez un kinésithérapeute vous permettront d’acquérir les bons gestes et de repartir avec les bons réflexes.

Kiné ou sage femme pour une rééducation périnéale ?

Sans hésitation un kinésithérapeute spécialisé en périnéologie est plus qualifié pour une rééducation périnéale !

Sage femme et kiné n’ont pas la même formation, ils sont complémentaire :

Le métier de sage femme est lié à la maternité (le projet, la grossesse, l’accouchement et le post partum) elles sont nécessaire dans ces moments particuliers de la vie d’une femme. Elles vont donner des conseils nutritionnels, sur l’allaitement, effectuer des monitorings pendant la grossesse, des soins au bébé, surveiller une éventuelle cicatrice en post partum, etc.

Le métier de kinésithérapeute est de soigner par le mouvement. Le kiné soigne tout le monde homme, femme, enfant, quel que soit l’âge, pendant ses études il se concentre sur les muscles, la peau, le tissu conjonctif, les articulations et acquière une sensibilité dans le toucher. Avec la spécialisation en périnéologie il devient un expert du périnée, ce qui lui permet un diagnostic précis et un traitement globale en utilisant le toucher et en stimulant la proprioception.

A l’heure actuelle on sait que le périnée doit faire l’objet d’une prise en charge globale en prenant compte les abdominaux et le diaphragme . Qualification propre au kinésithérapeute.

Alors plus de doute venez chez le kiné !

Fracture de stress ? Mais je ne suis pas stressé et en plus je suis sportif !

Votre médecin vient de vous diagnostiquer une fracture de stress vue à la radio. Elle survient particulièrement quand les charges appliquées sont trop importantes ou que l’intensité du sport est trop élevée. Souvent le sportif relate une augmentation trop rapide de son activité sportive ( augmentation de temps ou de l’intensité et de la fréquence) . Il est important dans cette pathologie de prendre contact directement avec votre kinésithérapeute. Effectivement, sans préjugé, il vous sera souvent à tord demandé de tout arrêter et de rester au repos le plus strictement possible. Dans un premier temps, en fonction de la fracture, il vous sera demander de rester en décharge. ( avec béquille éventuellement ) . Appliquer le protocole PEACE & LOVE Cfr. Article «  Que faire lorsque l’on vient de se blesser ? »

J’ai mal à ma plante de pied ?

Médicalement parlant appelé fasciite plantaire  est une douleur situé au niveau de la voute plantaire. Vous ressentez votre douleur au niveau du talon lors de la mise debout le matin ? Lorsque vous augmentez la charge ? ( monté sur la pointe des pieds ou en sautant ? Alors vous souffrez surement d’une fasciite plantaire. Nous pouvons vous conseillez de mettre un petit talon afin diminuer la tension sur le fascia. Notre podologue pourra vous faire une petite orthèse sur mesure à placer dans votre chaussure.  Contacter votre kinésithérapeute afin qu’il vous prescrive des étirements à faire et ainsi que vous sensibiliser à la gestion de la charge au niveau de votre pied.

N’oubliez pas qu’il est important de maintenir une activité physique quotidienne afin de vasculariser, renforcer, étirer les muscules et les articulations.

Que faire lorsque l’on vient de se blesser ?

PEACE & LOVE ; la clinique du coureur nous donne ces mots clefs quant on vient de se blesser.

Protection : Arrêtez  l’activité douloureuse juste après la blessure – Elévation : élevez la jambe plus haute que le cœur, par exemple couché dans votre lit, vous pouvez placer un coussin en dessous de vos pieds – Anti-inflammatoire à éviter :Ils diminuent la vitesse de guérison des tissus, éviter également l’application de glace – Compression : vous pouvez appliquer un bandage afin de diminuer le gonflement, je vous recommande de plusieurs fois par jour de le faire et le défaire . – Education :Contactez-nous afin que nous puissions vous aiguiller pour éviter tout traitement inutile et anxiogène qui ne feront que augmenter votre durée de rééducation.

Load : progressivement remettez  de la charge sur votre articulation sans douleur- Optimisme : une bonne éducation du patient amène à rendre le patient maitre de son traitement, vous serez donc plus optimiste et vous pourrez facilement anticiper les hausse de douleur et mieux les comprendre – Vascularisation : augmenter l’apport de sang dans la zone blessée vous aidera à mieux cicatriser . Attention de toujours bien respecter votre douleur. Je vous conseille une activité cardio-vasculaire de 20 minutes (vélo) .  Exercices : retournez progressivement vers une activité physique afin de retrouver de la force , de la souplesse.

Toutes cette prise en charge doit se faire sous le contrôle de votre kinésithérapeute et de votre médecin. Si vous venez de vous blesser, nous veillerons à vous conseiller le mieux possible.

Et si on profitait du soleil pour aller courir ?

Oui mais comment choisir une bonne chaussure de sport ?

Minimaliste, Maximaliste c’est quoi ?
Et surtout laquelle me convient le mieux ?
Il n’y a pas d’études qui prouvent que l’une est meilleure que l’autre.
Une bonne chaussure est avant tout une chaussure qui vous correspond et
qui ne vous crée pas de blessures.
Certaines personnes vont se sentir bien dans des chaussures maximalistes
car ils seront plus soutenus.
D’autres vont préférer plus de légèreté avec des chaussures minimalistes….
Le principal dans la course c’est que vous preniez du plaisir en allant courir,
que vous ayez de bonnes sensations mais surtout que vous y alliez
progressivement et que vous écoutiez votre corps pour ne pas vous blesser.
À partir du moment où vous commencez à vous blesser, à avoir des
douleurs au niveau du genou, du dos, du tendon d’Achille, du mollet,… il
pourrait être intéressant de faire une transition vers un autre type de
chaussures.
⛔ Mais attention, un changement doit se faire de manière progressive et
sous conseils de professionnels pour ne pas brusquer votre corps.
Pour plus de conseils consultez votre podologue.

 

Entretien motivationnel et troubles musculosquelettiques du musicien

À l’instar du sport de haut niveau, la maîtrise d’un instrument de musique est une tâche exigeante, qui nécessite de nombreuses heures d’entraînement et sollicite la santé du musicien tant sur le plan physique que mental. À cette différence près que le musicien ne dispose pas d’un suivi médical équivalent à celui du sportif de haut niveau. La pratique intensive d’un instrument de musique peut causer une sollicitation excessive de l’appareil locomoteur (squelette, muscles, ligaments, tendons, cartilages, nerfs, laquelle joue un rôle déterminant dans la genèse, le maintien ou l’aggravation de blessures de nature passagère ou irréversibles, et, dans les cas les plus graves, conduit à des états chroniques d’incapacité. La plupart du temps, ces troubles s’accompagnent en outre de douleurs et de gênes fonctionnels plus ou moins importants, souvent quotidiens, au niveau de la nuque, de la tête, du dos, de la main, des doigts.

Parmi les éléments déclenchants de ces troubles, on compte d’abord les facteurs biomécaniques (les mouvements répétitifs et rapides, le maintien d’une posture asymétrique pour s’adapter à la forme, à la taille ou au poids de l’instrument, les mauvaises habitudes dans la technique de jeu), viennent ensuite les facteurs organisationnels (le temps de jeu excessif, le changement d’instrument), les facteurs psychosociaux (le niveau d’exigence en termes d’attention, de charge de travail ou encore la pression liée à la performance) et les facteurs individuels (l’âge, l’état de santé, les traitements médicamenteux, la morphologie), etc.

Si les kinés gèrent le processus de guérison en appliquant des traitements et des techniques ciblées sur la pathologie, ils donnent également des indications en matière d’auto-traitement et des conseils, notamment dans le domaine de l’ergonomie, visant soit à prévenir ou à réduire la survenance ou la persistance des troubles. La prescription d’exercices à domicile est par ailleurs une pratique de plus en plus répandue chez les kinés et fait désormais souvent partie de leur prise en charge. L’éducation du client quant à elle fait référence à la nécessité de modifier certains comportements ou habitudes de vie afin de prévenir toute nouvelle atteinte au système locomoteur.

Une littérature scientifique de plus en plus importante montre que ces deux derniers critères, l’éducation du client et le recours aux exercices à domicile, conditionnent en grande partie l’efficacité de la prise en charge en kinésithérapie musculosquelettique. Que faire dès lors lorsque le client ne suit pas les conseils ayant pour objet une modification de comportement dans des situations défavorables ? Que faire également quand ce dernier ne fait pas les exercices prescrits ? Le professionnel doit-il se limiter à prendre en charge le client de manière passive ou doit-il au contraire imposer à son client son point de vue d’expert ? Pour répondre à ces questions, l’entretien motivationnel se révèle d’une redoutable efficacité !

L’entretien motivationnel a pour objectif de conduire la conversation entre le professionnel et son client de manière telle que ce dernier fasse émerger sa propre motivation au changement, en se fondant sur ses valeurs et intérêts propres. Cet entretien prend la forme d’un partenariat collaboratif, au terme duquel le choix final de changer ou non appartient au client, l’autonomie de ce dernier ne pouvant à aucun moment être mise en doute. Parce qu’il renforce leur compliance au traitement et en augmente les chances de succès, l’entretien motivationnel s’avère être très efficace avec les musiciens qui, en raison de douleurs et de gênes fonctionnels plus ou moins importants, se trouvent obligés de modifier leurs comportements ou habitudes de vie.

Entretien motivationnel et prise en charge de la douleur chronique

Nombreux sont les médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes et autres professionnels des soins de santé qui, de manière régulière, sont confrontés à la douleur chronique de leur patient. Lorsqu’elle perdure, cette douleur chronique se révèle souvent exténuante, physiquement et mentalement, et a des répercussions importantes sur la qualité de vie du patient : perte d’autonomie, dépression, difficultés professionnelles, isolement social. Cette douleur peut en outre être d’autant plus mal vécue que, souvent, elle n’est reconnue ni par l’entourage du patient ni par son employeur. Dommage, parce qu’il s’agit d’une maladie à part entière, qui nécessite un traitement à long terme, sur les plans physique et psychique, et l’intervention de spécialistes de ce type particulier de pathologie.

La prise en charge cognitivo-comportementale de la douleur chronique est un mode de traitement non médicamenteux par lequel le patient est invité à mettre en place des stratégies pour mieux gérer ses capacités fonctionnelles (bilan lombaire, résistance à l’effort, etc.), l’intensité de la douleur et son humeur. Ces stratégies passent par un changement du mode de vie et une adaptation du comportement du patient. Ces deux facteurs sont en effet déterminants pour l’amélioration de la santé, de la qualité de vie, ou pour la réussite du processus de réadaptation post-traumatique ou postopératoire. La volonté de changement se trouve ainsi au cœur de la prise en charge du patient sur le plan psychique. Mais, pour engranger des résultats tangibles au niveau physique, fonctionnel et psychologique, encore faut-il que le patient inscrive ce changement dans la durée.

Dans cette perspective, l’entretien motivationnel s’avère être très efficace avec les patients devant modifier leurs comportements ou habitudes de vie, parce qu’il renforce leur compliance au traitement et en augmente les chances de succès. L’entretien motivationnel a pour objectif de conduire la conversation de telle sorte que le patient puisse évoquer un changement pour lui-même, en se fondant sur ses propres valeurs et ses propres intérêts. Cet entretien prend la forme d’un partenariat collaboratif, au cours duquel le patient est amené à faire émerger sa motivation au changement, le soignant devant, de son côté, accepter que le choix final de changer ou non appartient au patient, et que l’autonomie de ce dernier ne peut à aucun moment être mise en doute.

Ça fait maintenant quelques années que mes accompagnements personnalisés, ou coachings, reflètent ce style particulier de conversation, où la personne exprime en confiance sa pensée, ses sentiments, ses émotions, ses projets. Une conversation non-directive, parce qu’il n’est jamais question pour l’intervenant de suggérer, voire d’imposer ses propres solutions. L’entretien motivationnel permet d’accompagner activement les patients douloureux chroniques sur un chemin qui les conduira, quand ils le voudront, à modifier en profondeur leurs habitudes de gérer la douleur, lorsque celles-ci s’avèrent inappropriées, insuffisantes ou inefficaces.

 

Vous souffrez du syndrome du canal carpien ?

Le syndrome du canal carpien est caractérisé par une compression du nerf médian dans le canal carpien. Elle se présente généralement sous forme de sensations désagréables dans la main, de douleur ou de perte de force souvent provoqué ou aggravé par des positions du poignet prolongées, durant le sommeil ou encore par des mouvements répétés de la main ou du poignet.

Comme dans beaucoup de troubles, les présentations sont variables d’une personne à l’autre. Des études récentes ont permis de mieux comprendre ce syndrome complexe, auparavant traité essentiellement par chirurgie. A ce jour, des études comme celle de Fernández-de-las-Peñas (2015) permettent de considérer d’abord un traitement en kinésithérapie avant de songer à une opération chirurgicale. En effet, la littérature actuelle montre qu’on peut obtenir une même efficacité sans passer par l’opération, donc avec moins de risques de complications ou effets secondaires et à un coût moindre !

Pour évaluer quelle option thérapeutique vous conviendrait, demandez conseil à votre kiné afin qu’il vous examine.

Votre podologue Héléna vous donne des conseils !

Quand se rendre chez le podologue?

– Suite à un avis médical.
– Vous êtes diabétique.
– Vous ressentez des douleurs aux pieds.
– Vous n’arrivez plus à prendre soin de vos pieds.
– Vous avez une marche anormale créant des conflits aux pieds, genoux, hanche, dos…
– Vous nécessitez des semelles.
– Vous souhaitez un conseil sur vos chaussures.

Pourquoi un patient diabétique doit consulter un podologue?

Le diabète s’attaque dans un premier temps aux vaisseaux périphériques du corps (pieds et mains). La vascularisation périphérique est alors moins bonne et les plaies peuvent cicatriser moins vite, entrainant de gros problèmes à long terme.
De plus, les nerfs périphériques peuvent également être touchés entrainant une perte de sensation au niveau du pied.
Il est donc indiqué de consulter votre podologue pour qu’il puisse faire un bilan de votre sensibilité et ainsi identifier les risques pour éviter toute aggravation.

Quelle est la durée de vie d’une paire de semelles ?

C’est une question très relative à l’usage du patient.
Les matériaux constituant nos semelles ont une durée de vie d’au moins deux ans.
Cependant, tout va dépendre de l’usage que vous avez des semelles.
Une personne qui court 20km 3x par semaine avec ses semelles, les usera beaucoup plus vite qu’une personne qui ne les met que le WE pour aller promener son chien.
L’usure ne se voit pas toujours mais la correction appliquée peut être diminuée avec le temps.
C’est pourquoi il est important de consulter votre podologue tous les ans après la remise de semelles.

Douleurs cervicales

Avec le télétravail, nous passons plus de temps devant l’ordinateur. Or ce travail sédentaire peut être à l’origine de douleurs et raideurs cervicales. Voici quelques conseils pour y lutter.

1.    Penser à sa posture

Le premier objectif sera de trouver un siège confortable et réglable en hauteur. Pour se faire, voici quelques « règles » :

  • les avant-bras et les bras doivent former un angle de 90 degrés, pour ne pas soulever les épaules et éviter les tensions dans les membres supérieurs et les cervicales.
  • l’écran de l’ordinateur doit se situer à hauteur du champ de vision, afin d’éviter une flexion ou une extension cervicale.

Le second objectif sera de se redresser sur son siège afin de garder la colonne vertébrale verticale. En effet, une position avachie entraine une augmentation de la cyphose thoracique et une augmentation de la pression abdominale. Le diaphragme ne pouvant pas fonctionner correctement, les muscles inspirateurs cervicaux (SCOM, scalènes) prennent le relais. Une activité répétée de ces muscles peut créer des tensions au niveau de la nuque et du cou. Ce phénomène pourra être à l’origine de compressions nerveuses.

2.    Prévenir l’apparition des douleurs

Il n’est pas sans dire que maintenir une position entrainera des raideurs. Pensez donc à faire des pauses (environ une fois par heure), comme vous le feriez dans votre activité professionnelle normale. Pendant ces pauses, pensez à bouger afin d’activer vos muscles et éviter les enraidissements.

Pensez également à vous hydrater. Cela permettra d’acheminer énergie et oxygène aux muscles et ainsi prévenir crampes ou raideurs musculaires.

La pratique d’une activité physique régulière est indispensable. Encore plus en période de confinement ! Tous les muscles ne sont pas sollicités et des déséquilibres peuvent apparaître. Il peut s’agir d’exercices de yoga, pilates, musculation ou même course à pied à condition de respecter les règles de distance sociale. Attention cependant à ne pas augmenter la durée, l’intensité ou la fréquence de vos entrainements trop rapidement pour éviter les blessures.

3.    Quelques exercices pour les douleurs cervicales

Ces exercices peuvent être réalisés quotidiennement si besoin.

Auto-massages des muscles cervicaux postérieurs. Vous pouvez utiliser une huile de massage neutre si vous le souhaitez.
A l’aide de vos mains, venez réaliser une pression glissée depuis la base du crâne jusqu’à l’arrière de l’épaule.
Si vous trouvez un point douloureux, vous pouvez vous y attarder en gardant l’appui et respirer calmement pendant 20 à 30 secondes.

Etirements cervicaux. Placez une main sur l’épaule opposée et relâchez les épaules. Penchez ensuite la tête en l’éloignant de votre main. Vous devriez sentir un étirement sur le côté de votre cou.
Si vous souhaitez étirer les muscles de la nuque, maintenez cette position et tournez la tête pour regarder vers le sol.
Si vous souhaitez étirer les muscles antérieurs du cou, tournez la tête pour regarder vers le plafond.

Vous manquez d’inspiration ou vous souhaitez trouver d’autres exercices ? Pourquoi ne pas demander à nos différents praticiens ? Ils se feront un plaisir de répondre à vos questions.

 

Renforcement, assouplissement pour lombaires, cervicales et épaules

Renforcement lombaire (bas du dos) :

– A gauche : pour les adeptes du yoga, il s’agit de la posture de « la vache ». A quatre pattes, vous allez creuser le dos en ramenant le nombril vers le sol. Rentrez bien le ventre pour ne pas vous faire mal. Tenez la position pendant 5s et répétez le mouvement 5 à 10 fois.
– A droite : position « superman ». En partant à plat ventre, vous allez décoller la poitrine et ouvrir la cage thoracique en rapprochant vos omoplates (croix rouge). Essayer de toucher vos doigts et de tendre un maximum vos bras de sorte à les avoir au niveau des fesses. Tenez la position pendant 30s en gardant bien les fesses et les abdos contractés. Pensez à bien respirer. Le menton doit être rentré.

Etirement chaîne postérieure :

– A gauche : Posture du « chat » faire le dos rond en rentrant bien le ventre et en contractant les fesses. Bien pousser dans vos paumes de mains et toujours penser à sa respiration.
– A droite : variante, en partant de la position à quatre pattes, vous allez rapprocher vos fesses vers vos talons en gardant bien les bras tendus et loin devant. La tête peut être relachée. Gardez la position minimum 30s

 

Etirement chaîne postérieure unilatérale :

Sur cet exemple, nous étirons le côté gauche. Votre main droite va s’éloigner du tapis et votre main gauche va la rejoindre. Il est possible de rapprocher l’épaule gauche du sol si vous voulez augmenter l’étirement. Maintenez la position minimum 30s.

Faites l’inverse pour le côté droit.

 

Etirement du psoas-iliaque :

Position de départ : genou arrière au sol et genou avant à 90°. On part avec le bassin en avant (fente avant) en veillant à garder le buste bien droit. Il est important de bien contracter les abdos et la fesse de la jambe au sol. Attention, lorsque vous réalisez le mouvement, le genou avant ne doit pas dépasser les orteils et doit s’ouvrir vers l’extérieur. Pour accroître l’étirement, vous pouvez étirer les bras tendus vers le plafond.

 

Gainage alias « la planche » :

Niveau facile : vous pouvez faire l’exercice sur les genoux, les pieds sont décollés du sol.
Niveau difficile : vous réalisez l’exercice sur les orteils.
Dans les deux cas vous pouvez choisir de faire cet exercice sur les avant bras ou sur les mains.
Attention à bien garder le dos droit (ne pas trop creuser le bas du dos ou monter trop haut les fesses). Le ventre doit être rentré, les fesses contractées et le visage est dans la verticale des mains.
Vous pouvez commencer par tenir 30s et au fur et à mesure augmenter le niveau de difficulté.

 

Etirement muscles fessiers droits :

Croisez les jambes, de manière à avoir le pied droit au niveau du genou opposé. Vous allez tourner les épaules vers la droite et regarder vers l’arrière. Veillez à vous redresser et bien ouvrir la cage thoracique. Vous devriez sentir un étirement dans la fesse droite et le bas du dos. Inversez la position pour étirer le coté gauche.

 

 Etirement du piriforme Gauche :

Sur le dos, posez le pied gauche sur le genou droit et ramenez la jambe droite vers vous.
Pour majorer l’étirement, vous pouvez pousser contre le genou gauche avec le coude (voir photo) ou la main gauche (plus difficile). Pour éviter les blessures, utilisez un coussin sous la nuque et gardez le haut du dos au sol.
Inversez la position pour étirer l’autre côté

 

Etirement du muscle grand fessier :

Attrapez votre genou et ramenez le vers vous.
Veillez à ne pas décoller le genou opposé.
Pour augmenter la difficulté, vous pouvez pousser avec le genou contre vos mains pendant 5s (comme pour poser le pied au sol).

 

Etirement abdominal et travail lombaire :

De la position à plat ventre, vous allez décoller le buste du sol en tendant les bras. Pensez à contracter les fesses pour protéger le bas du dos, rentrer le ventre et bien respirer.
Si c’est trop difficile, vous pouvez faire l’exercice sur les avant-bras.

 

Etirement des rotateurs externes de l’épaule gauche :

Placez la paume de main à plat contre le mur, au niveau des fesses. En gardant bien l’épaule gauche contre le mur, tournez le buste vers la gauche jusqu’à sentir la tension dans l’épaule.
Veillez à gardez les épaules basses et le dos droit. Tenez la position 15s minimum

Etirement des rotateurs internes de l’épaule droite :

Placez vous face au mur, la main à hauteur du visage. Ensuite, tournez le buste vers la gauche jusqu’à sentir la tension dans l’épaule et les pectoraux. Vous pouvez varier la hauteur de la main pour un étirement complet du muscle pectoral.

 Etirement cervical :

Placez vous dos au mur, les talons à 20 cm du mur. Ensuite, vous allez rentrer le menton et essayer de vous grandir. Pour augmenter la difficulté, vous pouvez pousser avec la tête contre le mur, jusqu’à sentir de la tension. Maintenez la position 30s.
Veillez bien à ne pas lever les épaules lors de l’exercice et ne pas trop creuser le dos (serrer les abdominaux).

Etirement du trapèze droit :

Attrapez votre bras droit avec la main gauche de manière à s’assurer que l’épaule droite reste basse.
Ensuite vous allez rapprocher l’oreille de l’épaule gauche (photo à gauche), regarder l’épaule gauche (photo au centre) et amener la tête vers l’arrière jusqu’à sentir la tension.

Exercices d’auto-rééducation sans kiné

La rééducation de l’épaule est une phase essentielle au traitement d’une capsulite ou d’une perte d’amplitude articulaire de l’épaule.
Objectifs : refaire fonctionner normalement votre articulation, pour lui redonner sa mobilité et son amplitude.
Voici quelques exercices d’auto-rééducation essentiels et indispensables à votre bon rétablissement, classés par ordre de sécurité et de simplicité pour votre épaule.
Conseils : Ces exercices sont à réaliser à votre domicile, 1 à 2 fois par jour. Une légère douleur pendant l’exercice peut s’expliquer par l’étirement. En revanche, si elle perdure dans le temps ou qu’elle se manifeste au repos ou la nuit, elle est le signe d’une inflammation. Il faut alors diminuer voire stopper cette auto-rééducation.

1) Le pendulaire :

Dans un premier temps, utilisez simplement le poids du bras pour effectuer cet exercice. Par la suite, augmenter « progressivement » la charge par 0,5 kg supplémentaire, placé dans la main.
Prenez appuis à une table, ou prenez simplement appuis avec votre bras sain sur votre jambe homolatérale. Avec votre bras pathologique, effectuez des petits mouvements pendulaires en essayant de relâcher au maximum l’articulation de votre épaule (laissez votre bras tombez dans le vie). Le mieux est de lancer doucement le bras dans un sens et laisser ensuite la bras aller et venir par l’élan provoqué initialement. Réalisez l’exercice pendant 2-3 minutes jusqu’à ressentir l’ouverture de l’articulation.

2) Elévation active aidée du bras :

Allongé, les genoux repliés. Les mains sont posées sur le ventre (doigts entrecroisés sans être serrés, coudes fléchis et ouverts). Montez les mains à l’aplomb des yeux (premier dessin) et descendre vers l’arrière.

Ensuite, debout ou assis, joignez vos deux mains et élever les ensuite le plus haut possible en restant à un seuil de douleur inférieur à 4/10 sur l’échelle EVA. Dans un premier temps, faites travailler principalement votre bras sain pour progressivement égaliser le travail dans les deux bras.

Les deux exercices sont à effectuer l’un après l’autre, 5 fois de suite, le tout 3 fois.

3) La cueillette de pomme :

Debout ou assis, bras le long du corps, élevez la main progressivement vers le ciel avec la paume de la main orientée vers sois. Une fois la main arrivée à hauteur de la tête tourner doucement la paume de main vers l’intérieur pour arriver la plus haut possible au-dessus de la tête, main face devant vous. Ce geste est semblable à la cueillette d’une pomme.

Cet exercice de renforcement musculaire et de mobilité est à réaliser 5 fois de suite et 3 fois au total.

4) Le laveur de vitre :

Debout, bras le long du corps, placez les doigts du bras pathologique contre le mur, au niveau des hanches (bras presque tendu). Grimpez ensuite à l’aide de vos doigts ou (plus complexe) en faisant glisser la paume de la main, le long du mur et vers le haut. Montez le plus haut possible toujours en restant à un seuil de douleur inférieur à 4/10 sur l’échelle EVA. Une fois arrivé en haut, freinez ensuite le descente du bras, ou (plus complexe), décollez légèrement la main du mur, pour descendre doucement la main jusqu’à la taille. Répétez ce mouvement 5 fois de suite et réaliser le 3 fois au total.

Pour plus de difficulté, le même exercice est réalisable à l’aide d’un petit ballon.

5) Le buzzeur :

Assis sur une chaise face à une table, placez les mains sur un ballon avec les coudes fléchit.
a. Attention, l’objectif de ce premier exercice est de relâcher et de descendre l’articulation de l’épaule, ainsi cet exercice consistera à descendre « les coudes » vers le bas et non d’écraser le ballon avec les mains (le ballon n’est qu’un accessoire secondaire).
b. Le second exercice consiste cette fois à renforcer les muscles de l’épaule, le but de celui-ci étant cette fois-ci de pousser le ballon vers le bas avec « les mains ».

Si vous souhaitez d’autres renseignements ou plus de précisions, n’hésitez pas à contacter votre kinésithérapeute.

Elodie Lefèbvre.

Prévenir la thrombose pendant le confinement

De quoi ?

On parle de Thrombose Veineuse Profonde ou TVP lorsqu’un caillot de sang se forme dans une veine profonde, le plus souvent dans le mollet. Elle résulte généralement d’une perturbation du flux sanguin, telle que à la suite d’une immobilisation prolongée ou encore des maladies cardio-vasculaires.

Qu’il s’agisse d’une thrombose veineuse profonde ou superficielle, elle n’est pas à prendre à la légère. En effet, même si dans beaucoup de cas elle peut être indolore, elle présente un risque non-négligeable de complications graves ; le plus classique est qu’un fragment de ce caillot migre vers la jonction cardio-pulmonaire pour boucher les vaisseaux plus fins et résulter en une embolie pulmonaire. C’est une urgence médicale qui peut conduire au décès !

On est à risque d’en développer en cas de :
Immobilisation prolongée / Inactivité (long voyage, assis prolongé, alitement, post-opératoire ou trauma…)
– Histoire de cancer ou maladie cardiaque
Obésité
– Antécédent de thrombose veineuse
– Période péri-natale
– Âge de plus de 60ans
Tabagisme
– Prise d’hormones contraceptives
Déshydratation

Quels sont les signes ?

Il est à noter que les TVP peuvent souvent être asymptomatiques. Il existe tout de même des signes cliniques auxquelles il faut être vigilants si l’on est à risque d’en développer :
– Douleur inhabituelle lancinante, souvent au milieu d’un mollet
– Gonflement, chaleur ou rougeur dans la région
L’embolie pulmonaire peut également être asymptomatique, or les symptômes fréquents sont les suivants :
– Essoufflement inhabituel
– Douleur thoracique
– Toux inexpliquée ou crachat de sang.

Je pense avoir une TVP. Que faire ?
Appelez sans tarder votre médecin traitant, il/elle pourra éclairer la situation.

Comment prévenir ?

Si l’on observe les facteurs de risques sur lesquels nous pouvons agir, on peut agir sur l’inactivité, l’obésité, le tabagisme et la déshydratation.

Durant cette quarantaine, on est d’autant plus susceptible d’être moins actif physiquement. Et nous savons que l’inactivité est un facteur de risque majeur de thromboses. Il est donc très important de bouger régulièrement.

Quelques exercices simples et réguliers, tels que dessiner l’alphabet avec ses chevilles, marcher ou encore monter sur la pointe des pieds sont vivement conseillés. Référez-vous à votre kinésithérapeute pour des conseils adaptés à votre profil !

Références.
J. Kelly, B.J. Hunt, R.R. Lewis, R. Swaminathan, A. Moody, P.T. Seed, A. Rudd, Dehydration and venous thromboembolism after acute stroke, QJM: An International Journal of Medicine, Volume 97, Issue 5, May 2004, Pages 293–296, https://doi.org/10.1093/qjmed/hch050

Mazzolai, Lucia, et al. “Diagnosis and Management of Acute Deep Vein Thrombosis: a Joint Consensus Document from the European Society of Cardiology Working Groups of Aorta and Peripheral Vascular Diseases and Pulmonary Circulation and Right Ventricular Function.” European Heart Journal, vol. 39, no. 47, 2017, pp. 4208–4218., doi:10.1093/eurheartj/ehx003.

Qu’est ce que la sciatique 

            La sciatique est une irritation du nerf sciatique, qui s’étend de vos hanches vers vos pieds. Elle peut engendrer des douleurs du membre inférieur, le long de ce nerf. La guérison naturelle prend généralement entre 4 à 6 semaines mais peut durer plus longtemps. La sciatique est souvent unilatérale et peut s’accompagner d’une douleur à l’aine, de sensations de fourmillements, d’engourdissement ou de faiblesse dans le membre inférieur. Il faut bien faire la distinction entre une sciatique et un lumbago. En général, le lumbago ne s’étend pas au-delà de la fesse.

Par des techniques qui s’adaptent au handicap et à la douleur du patient, l’ostéopathe peut aider à soulager les douleurs et l’inconfort du patient. Il prend en charge le patient dans sa globalité et s’intéresse autant à l’origine de la douleur qu’à toutes les tensions induites par la douleur.

Dans certains cas, l’imagerie médicale est à envisager et apporte de réels indices sur l’origine de la sciatique. C’est pour cela que l’ostéopathe travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé.

Que dit votre IRM ?

🎞L’IRM est une technique d’imagerie très précise et puissante permettant d’exclure d’éventuelles pathologies graves.

Or il est aussi important de le comprendre afin d’en tirer les bonnes conclusions.

👉En effet, si nous faisons passer cette imagerie à des personnes saines, sans douleur/plaintes, nous pouvons observer des résultats plutôt surprenants:

  • Nakashima et al. (2015) ont observé que 70% des sujets dans leur vingtaine avaient un bombement discal
  • Brinjikji et al (2014) ont constaté que 30-96% des sujets avaient des dégénérations ou bombements discaux.

Oui vous l’aviez bien lu, chez des personnes SANS DOULEUR ! 👀

Ces « anomalies » sur IRM seraient donc plutôt des changements normaux faisant partie du processus de vieillissement. Un peu comme les cheveux gris ! 👴

« Alors pourquoi ai-je mal ? »

⏩Pour plus d’informations, demandez conseils à votre kinésithérapeute !

Arthrose du genou?

La chirurgie ne doit pas être votre seule option, même pour des lésions du ménisque.

☝️C’est ce que dit la médecine actuelle, dont cette étude (Katz et al., 2013) conduite par des orthopédistes américains sur 351 patients présentant des douleurs du genou avec de l’arthrose et des lésions méniscales.

Avoir recours à la kinésithérapie en premier lieu permet à 60-70% des patients douloureux avec arthrose du genou d’éviter la chirurgie 💉.

 ⏩ Pour plus de renseignement, contactez votre kinésithérapeute !

Mal de tête et kinésithérapie ?

Il existe différents types de céphalées (mal de tête) : les céphalées de tensions, de type migraineux, ou cervicogéniques (liée à la nuque) entre autres.

Votre kinésithérapeute peut vous aider à :

  • Déterminer la cause / le type
  • Soulager et gérer la douleur ou les tensions
  • Informer et vous conseiller pour la vie de tous les jours.

⏩Pour plus d’informations, contactez votre kiné !

Pourquoi faire craquer? Qu’est ce qui craque? Est-ce dangereux ?

D’abord, ce sont les articulations qui craquent et non les os. Le bruit particulier résulte d’un déplacement vif et précis d’un os par rapport à un autre et non d’un mouvement ample ou forcé.

Des études récentes montrent les effets antalgiques voire anti-inflammatoires et myorelaxants de la manipulation. Elles sont donc préconisées en cas de douleurs, blocages ou raideurs articulaires qui sont rencontrés très souvent en cabinet.

La prise d’anti-inflammatoire comporte plus de risque qu’une manipulation : 1 personne sur 10 000 est sujet à un effet secondaire (Ulcère, hémorragie et perforation de l’estomac). Les accidents post-manipulation quant à eux se comptent au nombre de 1 sur 1 200 000. Ces réactions sont souvent bénignes comme des courbatures, une réaction inflammatoire ou des douleurs durant 24 à 48h.

Ostéopathe du sport

L’ostéopathe agit dans le traitement des atteintes fonctionnelles, il aide à la récupération musculaire et soigne de nombreux troubles (blocage musculaire, sciatique, entorse, traumatisme musculaire…). À titre préventif, l’ostéopathe pour sportif est sollicité pour la préparation physique avant une compétition, dans le but d’augmenter les performances physiques.
Une consultation est généralement conseillée avant de débuter une nouvelle discipline sportive ou avant la reprise de l’entraînement (vacances, blessure…). L’ostéopathe fait alors le point sur chaque tissu (muscles, os, articulations), la mobilité et l’harmonie de l’ensemble.

Les principales améliorations physiques apportées par l’ostéopathe pour sportif sont :

  • Amélioration de la récupération musculaire
  • Amélioration de la gestuelle
  • Augmentation des performances physiques (préparation appropriée)

 

Les soins ostéopathiques à destination des sportifs sont spécifiques, du fait des sollicitations physiques plus exigeantes. L’ostéopathe pour sportif accompagne celui-ci dans la pratique de sa discipline. Les soins à titre curatif mènent souvent le sportif à continuer la consultation jusqu’à ce qu’il retrouve son niveau de performance avant le traumatisme (par exemple après une fracture). Les consultations deviennent alors préventives, et au final, le suivi par l’ostéopathe continue tout le long de l’année.

Quand consulter un ostéopathe pour femme enceinte ?

La femme enceinte peut consulter l’ostéopathe dans le cadre d’un suivi de grossesse spécifique.
Elle peut être sujette à des douleurs situées dans le dos, les jambes ou le bassin. Dans ce cas, l’objectif va être d’améliorer l’état physique de la future maman, en libérant les zones de tension. La majorité des femmes consultent au cours du dernier trimestre, lorsque les douleurs lombaires s’intensifient ou pour la préparation à l’accouchement. La consultation après accouchement est fortement recommandée, pour réaliser un bilan post-partum.

L’ostéopathe pour femme enceinte soulage les douleurs, en pratiquant les manipulations appropriées, en douceur, afin de ménager à la fois la maman et son bébé. Les principaux maux ressentis par la femme enceinte sont les suivants :

  • Nausées, vomissements, vertiges, ballonnements, constipation
  • Mal de dos, pubalgie, douleurs du coccyx,
  • Troubles du sommeil, troubles de l’appétit
  • Problèmes de circulation sanguine, douleurs dans les jambes

J’ai des fuites urinaires quand je tousse, que dois-je faire ?

Les fuites urinaires ne sont pas une fatalité, il ne faut pas apprendre à vivre « avec » !!!

Qu’elles soient légères ou importantes, cela vaut la peine d’y remédier ; et c’est possible grâce à différents traitements, la kinésithérapie en fait partie !!!

 

Quelle est la cause des fuites urinaires ?

Lors d’efforts, elles peuvent être dues à une faiblesse des muscles du plancher pelvien….mais pas seulement !!!

Les abdominaux profonds (le transverse de l’abdomen) sont tout aussi importants.

 

En dehors des moments où vous urinez, la pression dans votre vessie doit toujours être inférieure à la pression dans votre urètre (le tuyau qui relie la vessie à l’extérieur). Cela vous permet de rester au sec !

Lorsque vous toussez (rigolez, éternue, sautez, courez, soulevez une charge….) vous augmentez la pression intra-abdominale et donc la pression dans la vessie. Cela risque de perturber l’équilibre des pressions vessie /urètre et vous ne resterez plus au sec !!

 

Pourquoi n’avons-nous pas tous des fuites urinaires alors ?!

Le corps est bien fait ! Il a prévu une parade !

Lorsque vous toussez (rigolez…voire plus haut ), vos abdominaux profonds se contractent pour atténuer la pression qui s’applique sur la vessie. Les muscles autours de l’urètre (vos sphincters) se contractent pour augmenter la pression intra-urétrale. Grâce à ça pas de fuites !!

Malheureusement, le mécanisme s’enclenche de façon réflexe une micro seconde avant la toux ( l’éternuement…). C’est inefficace si on le fait volontairement,  trop lent .

 

Alors, comment revenir au sec  !!?

Vous l’aurez compris, il nous faut trouver ce qui dysfonctionne, dans votre cas particulier.

Au regard de votre âge, de vos activités…

S’agit-il d’une faiblesse ou d’une crispation musculaires ? Des abdominaux, des sphincters ou des deux ?

Il y a peut-être une mauvaise coordination, le réflexe ne se déclenchant pas ou trop tard ?

C’est là que la kinésithérapie périnéale apporte des solutions précises et adaptées !!!

Néanmoins il est conseillé de passer par l’avis d’un médecin, urologue ou médecin traitant, celui-ci pourra par ailleurs vous prescrire de la kinésithérapie.

 

À très vite !!!!

Douleur bas du dos ?

Appelé communément « lumbago » ou encore « tour de rein », la lombalgie est une douleur qui se situe dans le bas du dos, elle peut également atteindre le haut de la fesse et descendre dans les cuisses mais sans dépasser le genou.

On l’appelle aigue quand la douleur est présente depuis moins de 3 semaines.

Cette pathologie peut donner lieu à une douleur très forte et limitée les mouvements communs de la vie de tous les jours.

Ces douleurs atteignent un grand nombre de personnes. En 2005, une étude sur les problèmes de santé au travail portant sur 15 pays de l’Union Européenne, a montré que 25% des salariés sondés souffraient régulièrement du dos. Cette étude montre également que 70% de la population en âge de travailler a déjà souffert d’un épisode de lombalgie.

L’ostéopathe et le kinésithérapeute disposent d’un arsenal thérapeutique adapté à l’âge et à la morphologie du patient. Il prend également en compte les antécédents et la musculature du patient afin de soulager le plus efficacement la douleur.

Certaines études montrent que plus d’une personne sur trois souffrent d’un nouvel épisode de lombalgie dans les mois suivant le premier épisode. Sachant cela, l’ostéopathe dispose des connaissances afin de conseiller au mieux et de rendre autonome le patient pour éviter la récidive des douleurs.

Notre ostéopathe et nos kinésithérapeutes à Uccle pourront vous aider. ( 02/4762416)

J’ai mal à ma sciatique ?

Aujourd’hui, on va démystifier ce problème !

La sciatique est une douleur du nerf du même nom : Le nerf sciatique. Elle peut être d’origine mécanique ou inflammatoire et suit un trajet spécifique au niveau de la cuisse et de la jambe.

On peut distinguer deux types: Spécifiques et communes

La spécifique : d’origine inflammatoire, infectieuse, complication d’une tumeur ou d’une fracture.

La commune : lié à un simple “blocage vertébrale” ou à une déstructuration du disque intervertébrale.

La sciatique “spécifique” ne rentre pas dans le domaine de l’ostéopathie. Ici, l’ostéopathe est capable de la reconnaître et de référer vers le médecin pour d’autres analyses.

Heureusement, la sciatique commune représente environ 80% des sciatiques. Elle rentre parfaitement dans le champ d’action des ostéopathes. En effet par des mobilisations et manipulations, l’ostéopathe est capable de faire diminuer la douleur et le manque de mobilité.

Elle présente différents signes cliniques: Douleur lombaire, irradiation douloureuse dans le membre inférieur, fourmillements dans le membre inférieur.

Souvent motif de consultation d’urgence, la douleur peut être soulagé par votre ostéopathe. Il peut également vous fournir les conseils pour régler au mieux le problème.

N’hésitez pas a contacter votre ostéopathe à Uccle si vous présentez ces signes cliniques.